Conscience de soi, Karl Marx, Hume, connaissance de soi, philosophie, Descartes, Socrate, introspection, Apollon, position sociale, expérience, illusion, inconscient physique, Freud, Brever
Au XVIIe siècle, la naissance de la science moderne et mécanique bouleverse profondément l'ancienne représentation d'un monde ordonné et finalisé, héritée à la fois de la philosophie chrétienne et de l'aristotélisme, c'est-à-dire des doctrines d'Aristote. C'est alors dans ce contexte de crise que le philosophe Descartes entreprend de soumettre tout savoir à l'épreuve du doute, et l'unique certitude qui réside est "Je pense donc je suis". Ainsi, la conscience peut apparaître comme le fondement et le modèle de toutes nos connaissances.
[...] Avec le cogito, Descartes place donc la conscience aux fondements de toutes connaissances possibles. Cette certitude demeure pour Descartes puisqu'il conclut en 1641 son œuvre Méditation métaphysique en écrivant : « Cette proposition : Je suis, j'existe est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. ». On comprend que la conscience de soi permet la connaissance de soi, car on peut nier que l'on pense et donc que l'on existe à chaque instant. [...]
[...] Cette hypothèse va donc à l'encontre du raisonnement par analogie puisque l'enfant n'est pas encore apte à se comparer. De plus, Sartre écrit : « Autrui est le médiateur indispensable entre moi-même et moi-même ». Ainsi, la conscience de soi provient de la rencontre d'autres consciences. C'est donc pour cette raison qu'autrui à une place primordiale dans le développement de la conscience de soi. La conscience de soi n'advient pas uniquement dans la solitude comme l'affirme Descartes, mais également dans le rapport avec autrui et d'autres consciences. [...]
[...] La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? Au XVIIe siècle, la naissance de la science moderne et mécanique bouleverse profondément l'ancienne représentation d'un monde ordonné et finalisé, héritée à la fois de la philosophie chrétienne et de l'aristotélisme, c'est- à-dire des doctrines d'Aristote. C'est alors dans ce contexte de crise que le philosophe Descartes entreprend de soumettre tout savoir à l'épreuve du doute, et l'unique certitude qui réside est « Je pense donc je suis ». Ainsi, la conscience peut apparaître comme le fondement et le modèle de toutes nos connaissances. [...]
[...] Pour finir nous nous demanderons si la conscience de soi est-elle réellement atteignable. I. La connaissance de soi présuppose une conscience de soi Pour certains philosophes, la connaissance de soi présuppose une conscience de soi. C'est le cas de Descartes, un philosophe moderne du XVIIe siècle, car selon lui la conscience de soi nous permet de connaître notre existence. Descartes recherchant une vérité absolue remet absolument tout en doute. Cependant, il trouve quelque chose qui est nécessairement vrai ; c'est notre propre existence et donc la conscience de soi. [...]
[...] La conscience de soi semble donc être le fruit de notre position sociale. La conscience de soi ne permet pas de maîtriser la connaissance de soi, car le moi est une donnée mouvante. En effet, il n'a pas de permanence, selon Hume. Par conséquent, il est impossible d'accéder à une connaissance de soi comme l'on peut connaître un objet, qui demeure et stabilise le monde. L'identité, par définition, change, n'est jamais la même : elle se modifie en fonction des interactions, du contexte, etc. [...]
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