La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? Le mot conscience vient du mot latin « conscientia » formé de « cum » qui signifie « avec » et de « scientia » qui renvoie à la science. Conformément à son étymologie, ce mot désigne donc de manière générale le savoir d'un objet. On distingue traditionnellement deux types de conscience : la conscience immédiate qui désigne notre relation par rapport au monde et la conscience réfléchie qui consiste à nous percevoir nous-mêmes comme percevant.
[...] La conscience de soi peut se révéler comme une connaissance de soi. En revanche, dans certains cas, elle se montre complètement différemment. Soit elle ne suffit pas, soit elle se montre inutile. Mais l'ambiguïté de la situation humaine nous empêche de trancher le fait de savoir s'il suffit ou non de réussir à se donner la représentation de soi-même ou de ce qui nous entoure pour prétendre avoir une véritable connaissance de soi. De plus, si nous affirmons nous connaître nous-mêmes grâce à la conscience que nous avons de nous, qui pourra vraiment nous dire si cette connaissance est exacte et par rapport à quoi, alors que la représentation du monde que nous nous faisons dans notre tête est différente pour chacun d'entre nous ? [...]
[...] La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? Le mot conscience vient du mot latin conscientia formé de cum qui signifie avec et de scientia qui renvoie à la science. Conformément à son étymologie, ce mot désigne donc de manière générale le savoir d'un objet. On distingue traditionnellement deux types de conscience : la conscience immédiate qui désigne notre relation par rapport au monde (nous sommes conscients des objets qui nous entourent, nous les percevons, nous réagissons à leur présence) et la conscience réfléchie qui consiste à nous percevoir nous- mêmes comme percevant. [...]
[...] Donc bien que l'Homme soit conscient, sa subjectivité ne le mène pas à une réelle connaissance de lui-même. En plus de l'introspection, il faudrait pour se connaître soi-même, ne pas oublier de prendre en compte le jugement et l'avis des autres. C'est ce que voulait dire Sartre lorsqu'il affirmait L'autre est le médiateur entre moi et moi-même Effectivement, nous pouvons penser nous connaître nous- mêmes une fois que nous avons conscience de ce que nous sommes mais cette conscience ne suffit pas. [...]
[...] Or la connaissance ne conduit pas forcément à des objets mais elle peut conduire à soi Mais quel genre de connaissance avons- nous ? Le moi est-il vraiment quelque chose dont nous pourrions prendre conscience ? Suffit-il de réussir à se donner la représentation de soi-même ou de ce qui nous entoure pour prétendre avoir une véritable connaissance de soi ? Nous serions tentés de dire qu'avec ou sans conscience, la connaissance de soi est dans tous les cas acquise voire même totale. [...]
[...] Le philosophe Pascal récuse pour sa part l'idée de conscience et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l'Homme mais aussi sa fragilité. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connait misérable. Un arbre ne se connait pas misérable. Pensée fait grandeur de l'Homme ou encore L'Homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature mais c'est un roseau pensant On peut interpréter ces métaphores d'une certaine manière : l'homme serait pourvu de la capacité de pensée et sa faiblesse le mène à une conclusion erronée. [...]
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