Voyons désormais ce qui apporte la conscience à l'homme. Plusieurs philosophes, tels que Descartes ou Kant voient dans la conscience la marque de la supériorité de l'homme qui permet à ce dernier d'être un être pensant, un sujet. L'homme conscient qui pense le monde et qui ne pense pas lui-même est capable d'effectuer un retour sur lui-même et sur sa condition lui donnant ainsi une dignité inégalable vis-à-vis du reste de la création qui n'est qu'un objet. La conscience c'est la connaissance plus ou moins claire qu'a le sujet de ses pensées et de ses actions c'est elle qui fait de l'homme un sujet. Cette conscience fait de l'homme une personne qui plus est qui est capable de se reconnaitre elle-même ainsi que les autres comportent pourtant des zones d'oublie qui restent inexplicables(...)
[...] En effet, la conscience qui fait de l'homme un sujet n'est pas exempte de défauts. D'après Descartes la perception ne pouvait être que conscience. Mais certains philosophes contestent cette théorie. En effet Leibniz soutient que certaines perceptions échappent à notre conscience car elles sont de trop faibles intensité ou atténuées par l'habitude. L'homme n'est pas toujours conscient et dans certains cas la conscience disparaît ou s'attenue. Il s'agit ici de sentiments cachées, d'actes manqués ou encore de pensées qui viennent toutes seules par exemple. [...]
[...] Nous sommes donc tous ce que nous avons conscience d'être d'après Descartes. Ainsi avoir conscience de soi c'est se connaitre avec exactitude. Voyons désormais ce qui apporte la conscience à l'homme. Plusieurs philosophes, tels que Descartes ou Kant voient dans la conscience la marque de la supériorité de l'homme qui permet à ce dernier d'être un être pensant, un sujet. L'homme conscient qui pense le monde et qui ne pense pas lui-même est capable d'effectuer un retour sur lui-même et sur sa condition lui donnant ainsi une dignité inégalable vis-à-vis du reste de la création qui n'est qu'un objet. [...]
[...] Il existe peut être une autre chose qui régit en plus de la conscience notre vie psychique. Intéressons nous donc maintenant à ce complément de la conscience. Nietzche est le premier à affirmer le caractère secondaire de la conscience. En effet, il nous montre les limites et les faibles de celles-ci et montre qu'elle constitue seulement la partie superficielle du psychisme. Plus tard Freud, philosophe et médecin du XIXème siècle s'intéressera aux hystéries et à l'hypnose et expliquera les limites de la conscience grâce à la théorie de l'existence de l'inconscient. [...]
[...] L'homme ne serait donc pas qu'un être conscient. Nous ne pouvons donc pas affirmer être ce que nous avons conscience d'être puisque la conscience elle-même n'est pas sûre car elle cohabite avec l'inconscience. Pour finir, nous savons que la conscience qui fait de l'homme un être exceptionnel qui pense le monde et qui se pense n'est pas exempte de défauts. Car, les faibles et les limites de la conscience nous poussent à admettre qu'il y a un inconscient qui réagit avec la conscience de notre vie psychique. [...]
[...] DISSERTATION PHILOSOPHIQUE Somme nous bien ce que nous avons conscience d'être ? A priori, l'homme a conscience d'être ce qu'il est. Mais la conscience qui est censée avoir un privilège concernant l'accès à nous même n'est elle pas seulement la partie superficielle de notre esprit ? Nous pouvons alors nous demander si nous somme bien ce que nous avons conscience d'être ? C'est à cette question que nous essaierons de répondre au cours de cette étude en travaillant premièrement sur la transparence à soi puis dans une seconde partie en analysant les limites de la conscience. [...]
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