Pour Platon le corps nous gêne dans la réflexion, il trouble l'âme et nous livre des informations non fiables (illusion) et même quand la perception ne trompe pas elle ne livre que l'apparence des choses. Pour Platon ce sont les âmes les plus éloignées de la notion de Beau dans le monde intelligible qui tombe sur terre dans nos corps ; ce qui nous amène à la théorie de Socrate : La théorie de la réminiscence : connaître c'est se souvenir (...)
[...] Le cerveau est pour Bergson un organe adaptateur, qui s'adapte à la complexité de notre vie : de tous les souvenirs et perceptions, le cerveau ne laisse passer à la conscience que ceux dont on a besoin à l'instant présent. Pour une activité cérébrale donnée, il peut y avoir de nombreuses raisons psychiques, cependant, connaître un état psychique permet d'en déduire l'activité correspondante. Il y a plus d'activités psychiques que cérébrale donc si le cerveau disparaît il est possible qu'une activité psychique subsiste. [...]
[...] C'est pour ne pas confondre le vrai et le vraisemblable. Le doute porte sur 3 domaines : - Les connaissances acquises : rien n'est fiable tout porte au doute ou à la convention. - L'existence du monde extérieur et du corps : tout ceci n'est peut être qu'un rêve. - Les maths : semblent indiscutables mais on peut émettre l'hypothèse d'un malin génie qui tromperait notre esprit (cf. Matrix). Le doute va aboutir à la vérité que nous cherchions puisque le simple fait de douter prouve que l'on pense et pour penser il faut exister. [...]
[...] Donc = La conscience de penser me donne la certitude d'exister. Je suis = Un être pensant. Pour Descartes l'âme = pensée = conscience. Et il y a une dualité entre cette âme et le corps et distingue donc deux substances : - La substance pensée (âme, Dieux) - La substance étendue (tout ce qui est matériel). Après le cogito, Descartes démontre que le malin génie n'existe pas et quand bien même il existerait, la découverte du cogito prouve que notre pensée est capable d'accéder à la vérité, pour cela il va donc en déduire les critères : - Idée claire que l'on comprend parfaitement. [...]
[...] Pourquoi se connaître soi-même concerne la conscience? La notion de conscience psychologique apparaît au XVIIe avec Descartes, elle est implicitement liée à la morale. Elle est synonyme de pensée, c'est une partie de l'âme. Pour Aristote il y a une tripartition de l'âme et chacune de ces âmes contient la suivante en puissance: Ame végétative = principe de vie = végétaux, animaux, hommes Ame sensitive = Principe de sensation = animaux, hommes Ame intellective = principe de la pensée = homme Pour Platon aussi il y a une tripartition de l'âme : Ame inferieur = dans le diaphragme = principe des mauvais désirs Ame moyenne = dans le cœur = principe de la vertu, courage, désir Ame supérieure = dans la tête = principe de la pensée Pour Platon le corps nous gêne dans la réflexion, il trouble l'âme et nous livre des informations non fiables (illusion) et même quand la perception ne trompe pas elle ne livre que l'apparence des choses. [...]
[...] Il y a deux opérations de l'entendement : - L'intuition (idées simples comprises immédiatement) - La déduction (enchainement d'intuitions pour résoudre les problèmes plus complexes) Pour Descartes notre entendement contient des idées innées, qui sont les premières semences de vérité (elles sont en nous dès la naissance) et n'ont besoin que de l'entendement pour se développer. C'est par la vérité seule que l'on va retrouver la vérité sur le monde extérieur, c'est-à-dire les maths. III. Sommes-nous que des êtres pensants ? 1. Le moi substance Pour Sartre : "Toute conscience est conscience de quelque chose". [...]
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