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La vie de chaque être humain est basée sur le cycle de la vie, à savoir la naissance, la vie pendant un temps indéfini et puis la mort. Le mot « mort » fait peur, comme une sorte d'échéance à laquelle on ne peut pas échapper. C'est pourquoi, même si on sait que la mort est inéluctable, on évite le plus possible de l'évoquer. Si la mort suscite indubitablement le sentiment de peur, on peut s'interroger si celle-ci suscite d'autres sentiments.
[...] C'est comme un rejet de la mort. La personne cherche alors à rerouver son enfance comme pour tromper la mort et retarder le moment fatidique. Même si nous ne vivons pas au jour le jour car même si on se sent mortel, on a plus ou moins une idée de l'espérance de vie et donc on vit normalement pendant un long laps de temps . Du coup, ce sentiment de mortalité nous renvoie à notre définition de la vie. Rester en vie est loin de signifier vivre, ce serait vomme une protection de quelque chose dont on se défend. [...]
[...] Chaque homme a donc un certain nombre d'objectifs qu'il va chercher à réaliser mais va aussi multiplier les moments de bonheur, de loisirs, moments de réunion avec la famille, les amis ou toute activité qui lui procure du plaisir. Tout ceci permet à l'homme de profiter de chaque instant de sa vie comme pour optimiser sa vie. On tente d'accomplir le maximum d'aspirations tout au long de notre vie. L'homme cherche également à avoir des relations sociales et familiales fortes et se vouera à les entretenir. La conscience de la mortalité nous pousse aussi à relativiser les instants. [...]
[...] La conscience de devoir mourir suscite certes de la peur chez l'homme mais peut également susciter d'autres sentiments. En effet, en réaction à ce fait de développent l'instinct de survie, la volonté, l'espoir, l'épicurisme ; autant de preuves que même courte la vie est génératrice d'intensité. La mort fait peur mais n'a jamais donné autant de sens à la vie. Car que serait la vie sans la mort ? L'éternité de l'homme modifierait-elle les comportements en raréfiant les moments de bonheur, en plongeant l'homme dans une profonde lassitude ?La vie est importante que parce qu'elle est éphémère ou est-elle une entité à part en tière, importante parce qu'elle est tout simplement? [...]
[...] On ne comprend pas alors l'intérêt d'être là pour cet instant si court. Certains remettent même en question la vie elle-même qui ne vaudrait la peine d'être vécue puisqu'elle n'est que de courte durée. Heureusement, l'homme est doté d'un formidable instinct de survie qui lui permet de trouver une raison de vivre. De nombreuses théories trouvent d'ailleurs leur fondement ici car l'homme reste souvent persuadé qu'il a une importance réelle pour le monde, que son existence est vouée à un but précis. [...]
[...] Dans un deuxième temps, la mort incite l'homme à optimiser sa vie car il cherche nécessairement à profiter du temps imparti. Enfin, on verra que chez certains, la mort génère le sentiment de non –importance. Il est certain que la conscience de l'homme qu'il va mourir un jour génère chez lui un sentiment de mortalité c'est-à-dire que l'homme prend conscience qu'il n'est pas immortel. De fait, son existence est basée sur cette échéance et la mort devient alors le point de référence. [...]
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