La conscience morale est indispensable au quotidien, pour juger du bien ou du mal d'une chose. C'est donc la conscience morale qui nous permet de faire des choix, et tout le monde espère toujours faire les bons choix. Cependant, on dit souvent : « J'ai mauvaise conscience », ou bien « cela me pose un cas de conscience ». C'est nécessairement du fait que les choix faits ne sont pas toujours les meilleurs. Nous pouvons alors douter : est-ce la conscience, morale dans le cas présent, qui m'a induit en erreur ? Cette conscience devient alors une source d'angoisses. Mais pouvons-nous limiter la conscience morale à être une forme d'angoisse ? Certes, elle peut amener à prendre de mauvaises décisions, mais elle s'avère également être un guide indispensable sans quoi on ne pourrait avancer.
La conscience morale est une sorte de petite voix, propre à chacun, qui nous permet de différencier le bien et le mal. Dans ce même ordre d'idée, elle nous guide et nous évite de faire des mauvais choix, de transgresser les lois ou les règles établies par la société, par la religion. Au sujet de cette dernière, Dostoïevski dit : « Si Dieu n'existait pas, tout serait permis », et alors la conscience morale n'aurait pas lieu d'être. Mais la religion est là pour nous poser des limites. Qui n'a jamais, dans un accès de colère, rêvé de tuer son prochain ? Et quelle est la proportion d'hommes n'ayant pas réussi à se contrôler ? Elle est infime. Cependant infime ne signifie pas nulle, et chaque être est conscient qu'il est faillible. La conscience morale, sous le masque de la religion dans ce cas-là, devient alors angoissante dans le sens où l'homme sachant ce qui est bien ou mal, redoute de se tourner vers le mauvais choix, et ce, à son détriment (...)
[...] La conscience morale est une sorte de petite voix, propre à chacun, qui nous permet de différencier le bien et le mal. Dans ce même ordre d'idée, elle nous guide et nous évite de faire des mauvais choix, de transgresser les lois ou les règles établies par la société, par la religion. Au sujet de cette dernière, Dostoïevski dit: Si Dieu n'existait pas, tout serait permis et alors la conscience morale n'aurait pas lieu d'être. Mais la religion est là pour nous poser des limites. [...]
[...] Donc la conscience morale est source d'angoisse autant que de bonheur? Nous avons en effet vu qu'elle pouvait être les deux. Quelle est alors la véritable fonction de la conscience morale? Finalement, on peut dire que la conscience morale permet à l'homme de poser ses propres limites, de pointer du doigt les point sur lesquels il est particulièrement tenté : la personne qui sait que le mensonge est son plus gros point faible aura en permanence sa conscience morale pour lui ordonner d'arrêter de se comporter de la sorte, pour lui dire que c'est mal. [...]
[...] De plus, la conscience morale est universelle, chacun sait détecter ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Si elle est subjective sur les détails de la vie, elle n'en demeure pas moins objective sur les grandes lignes: il est mal de voler, mal de tromper, de médire, de tuer Et cette universalité peut justement, être source d'angoisse : tout le monde sait que voler est mal, donc si je le fais, malgré le désaccord de ma conscience morale, et tout en sachant que n'importe qui désapprouverait également, alors je me condamne aux yeux du monde. [...]
[...] La conscience morale sert, dans le cas présent à recadrer l'être en lui indiquant la manière de se comporter. La conscience morale aussi, bien qu'angoissante du fait qu'elle nous pose des barrières supposées infranchissables mais au sujet desquelles nous savons qu'il ne serait pas difficile de succomber, est un bon moyen pour l'homme de le rassurer. Il est en effet très rassurant de penser que tout n'est pas permis, de penser qu'on a des interdictions établies par le bon sens que représente la morale. [...]
[...] Mais nous ne pouvons limiter la conscience morale à une forme d'angoisse. Que représente-elle d'autre? La conscience morale, bien qu'étant parfois source d'angoisse, est aussi un guide qui nous permet de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions, de choisir son mode de vie. Ainsi, Kant dit que la religion sans conscience morale n'est qu'un culte superstitieux Cela signifie que la religion est certes, le fruit d'une réflexion de l'homme pour savoir s'il la suivra, mais si cette croyance n'est pas accompagnée de la conscience morale qui nous indique pourquoi suivre la religion est la chose la plus logique à faire, alors la religion n'a plus de sens, la religion étant justement un mode de vie qui suit ce que la conscience morale nous dicterait justement. [...]
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