Dissertation de philosophie en classe de terminale générale. Sujet : A-t-on conscience de soi et du monde ? Problématique : Faut-il concevoir la conscience comme un monde intérieur, séparé du monde extérieur ? Notion de la conscience : conscience immédiate, phénoménologie, intentionnalité, influence de la société, autrui...
[...] Faut-il concevoir la conscience comme un monde intérieur, séparé du monde extérieur ? Après avoir montré que la conscience immédiate nous sépare du réel mais ne nous déconnecte pas de lui, puis que toute conscience est conscience de quelque chose, la troisième partie peut montrer que la société influence la conscience de soi. La conscience est immédiate, ce qui est immédiat est connu sans le moyen d'un raisonnement. En effet, un être est capable de se saisir lui-même de manière immédiate. [...]
[...] En effet, l'homme a besoin du rapport à autrui puisqu'il prend conscience de lui à travers son regard et sa reconnaissance. L'homme semble donc avoir son monde intérieur, qui n'est rien d'autre que sa conscience, mais celle-ci ne peut être séparée du monde extérieur car c'est autrui qui l'aide à se forger, à se développer, il nous est donc indispensable comme le dit Sartre : « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même. ». Ainsi, il est possible de s'interroger sur la véritable valeur d'autrui quant à sa relation avec la liberté. [...]
[...] La conscience est liée à la perception. En effet, Husserl compare le processus cognitif de la perception à une esquisse, dans la mesure où l'élément perçu n'apparaît que progressivement, par touches successives. D'après Descartes, la perception est une construction, loin d'être une réceptivité du monde extérieur, la perception est un jugement qui ordonne le monde, distingue le fond et la forme, se représente les faces absentes d'un dé, par exemple. Pour ces raisons, la perception serait subjective puisque dépendant de nos connaissances. [...]
[...] Pour être plus précis, dans ces études une boîte transparente comprenant un jouet très attirant pour l'enfant est présentée à de jeunes enfant âgés entre 9 et 18 mois. La boîte est difficile à ouvrir, ce qui permet d'analyser les tentatives de l'enfant à l'ouvrir mais aussi ses tentatives à demander de l'aide à l'expérimentateur. Ainsi, nous comprenons que l'enfant comprend les limites de ses propres capacités par rapport à autrui, il commence alors à demander de l'aide. La conscience de soi née alors grâce à autrui. [...]
[...] Ainsi, pour que l'individu parvienne à une conscience complète et transparente de lui-même, il faut qu'il ait conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue. Nous avons donc interrogé la conscience de soi et son rapport au monde extérieur. La conscience semble d'abord nous séparer des objets et par conséquent de notre environnement, du réel lorsqu'on se place face à lui. Or la conscience n'est jamais pure conscience de soi, mais toujours conscience de quelque chose. [...]
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