Dissertation de Philosophie s'interrogeant sur la conscience comme source de liberté ou de contrainte ?
[...] I - La conscience comme source de liberté Tout d'abord, la conscience de soi permet de choisir ce que l'on est, et de changer. Selon l'existentialisme de Sartre, il n'y a pas d'autre "moi" que celui qui agit: on ne peut juger que des actes, pas des personnes. À chaque instant, l'homme doit choisir ce qu'il est, et il peut décider de changer quand il le veut. Lorsqu'il prend conscience de ce qu'il est, il peut décider de changer à tout moment, car quand il prend conscience de ce qu'il est, il ne l'est plus: l'objet de la conscience est passé par rapport au sujet. [...]
[...] La conscience est une faculté de connaissance plus développée chez l'homme que chez l'animal. Est-elle source de liberté ou de contrainte ? Les animaux, qui n'ont pas la conscience spontanée, sont-il plus libres ? En quoi sommes-nous plus libre qu'eux et en quoi sont-ils plus libres que nous ? Vouloir et choisir nécessitent-ils la conscience ? La conscience empêche-t-elle le déterminisme ? Sommes-nous prisonniers de notre conscience ? La prise de conscience de nous-mêmes ou des autres est-il une contrainte ? La conscience est-elle source de liberté ? [...]
[...] L'homme, lui, peut passer devant un tribunal à cause de ses actes, car on reconnaît qu'il a la conscience suffisante de les choisir et de les assumer. En ce sens, la conscience est source de contrainte. Enfin, nous pouvons considérer que la conscience des autres réduit notre liberté. Une expression dit: "ma liberté s'arrête là où commence celle des autres". Dans la vie en société, nous devons accepter un certain nombre de contraintes pour permettre l'entente et le bonheur collectif. Par exemple, nous devons être polis dans notre manière de parler. [...]
[...] Par exemple, si une personne a vu un objet et doit le décrire à une autre personne qui ne l'a pas vu, la seconde personne ne pourra jamais imaginer exactement le même objet que la première, car même par le langage, nous ne pouvons pas transmettre de façon exacte dont nous percevons l'objet. Il s'agit du solipsisme cartésien: nous sommes prisonniers de notre propre conscience, de notre subjectivité. C'est le principal obstacle à l'entente entre les hommes. En ce sens, la conscience est source de contrainte. Conclusion En conclusion, nous pouvons dire que la conscience est un instrument nécessaire à la liberté de choisir et de vouloir, mais que, d'une manière générale, elle apporte à l'homme beaucoup plus de contraintes que de liberté. [...]
[...] En ce sens, la conscience est une source de liberté. Ainsi, nous pouvons dire que la conscience est parfois source de liberté. Néanmoins, elle engendre dans certains cas la contrainte. II - La conscience comme source de contrainte Tout d'abord, la conscience nous interdit de faire ce que nous jugeons mal. La morale est complètement culturelle, donc acquise chez l'être humain, et permet la distinction entre le bien et le mal. Elle nous empêche par exemple de voler ou de tuer: c'est une première contrainte. [...]
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