inconscient, inconscience, conscience psychologique, inconscient psychique, rêve, réalité, Lewis Carroll, Gordon Gallup, conflit intérieur, Sigmund Freud
L'inconscient se définit par tout ce qui échappe à la conscience, c'est aussi une responsabilité décalée qui nous mène à la confusion et qui surgit parfois par les réflexes, automatismes et habitudes. On différencie donc la conscience morale de la conscience psychologique. La première nous aide à distinguer ce qui est bien et mal, et l'autre nous aide à comprendre ce qui se passe en nous et hors de nous. L'inconscient représente ce qui refuse de se dévoiler malgré les efforts que nous faisons pour l'atteindre ; on fait donc l'hypothèse d'un inconscient psychique.
[...] Et il s'aperçoit que tout peut être remis en doute, sauf l'idée qu'à chaque fois que l'on pense on existe. Cette formulation est neuve et significative. S'en suit un point fixe, une ligne directrice et des idées spontanées. Cette nouvelle façon de penser a permis d'accroître nos connaissances sur notre identité qui est composé de 3 aspects : l'unité du sujet (corps et esprit), l'unicité du sujet, c'est-à-dire le fait d'être unique et différent des autres et enfin l'ipséité, c'est-à-dire demeurer le même à travers les changements. [...]
[...] Cette idée n'a pas de valeur logique car nous pouvons être sujets à des cauchemars et y pleurer et cela peut même devenir récurrent. Par conséquent, c'est une intention qui n'a pas de conséquences logiques. En outre, la conscience est immédiate lorsque nous nous réveillons et elle cesse d'être active lorsque nous dormons. Cependant l'activité cérébrale est continue : le rêve prend le relais de ce qui est éteint. Par conséquent, lorsque nous sommes conscients, on distingue à la fois l'immédiateté et la réflexion. [...]
[...] Qu'est-ce que la conscience ? Qu'est-ce que l'inconscient ? Historiquement, la conscience désigne la capacité à distinguer le bien du mal ; et tardivement, le terme a évolué pour prendre une forme plus psychologique : (« il n'a plus toute sa conscience »). Étymologiquement, le mot conscience vient du latin « cum » « ciencia » (avec le savoir) ; Cela sous-entend l'idée que nous accompagnons faits, gestes et paroles par une conscience et que celle-ci peut être à la fois immédiate et réfléchie. [...]
[...] Freud assiste alors à diverses colloques et conférences et s'aperçoit que l'hypnose est utilisée pour guérir les hystériques. Certains souvenirs traumatiques sont refoulés, mais ils ne disparaissent pas pour autant. En effet, ils transparaissent de manière pulsionnelle (un toc, un lapsus, un acte manqué, les névroses . Freud fait donc l'hypothèse d'un inconscient psychique pour justifier la pratique d'une cure psychanalytique qui modifie le comportement des patients et allège les symptômes. Le rêve est aussi constitutif car il permet de répondre plus facilement à cette hypothèse (tomber dans le vide, se faire pourchasser ou mourir par exemple). [...]
[...] En conclusion, l'acte de douter est une principale qualité en philosophie qui répond directement au principe de la conscience et du cogito cartésien. Cela permet de à chaque individu de matérialiser sa pensée afin de la rendre probante. Nous pouvons en effet nous éloigner parfois de notre existence et de nos sens lorsque nos désirs paraissent artificiels et vains. Or, quand nous faisons l'examen de notre conscience et inconscience, nous pouvons changer l'ordre de ces désirs et s'assurer que nous vivons pleinement. [...]
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