Mais pour qu'il y ait une faute, ne faut-il pas une conscience morale avant pour en juger ? Comment accepter le fait de devoir commettre des fautes? Et à quel moment la conscience morale rejette la faute ? Répondre à ces questions nous permettrait de donner une utilité à la faute, et de savoir à quoi sert la conscience morale ? (...)
[...] L'apparition de la conscience morale rentre dans un processus de socialisation qui doit normalement former l'enfant à vivre en société. Le type de conscience morale de l'individu est aussi son appartenance sociale. Donc si faute il y elle est commise à l'égard d'autrui. Si il n'y avait personne d'autre, il n'y aurait personne qui subirait la faute donc pas de problème de conscience. Mais dans l'état de nature, l'homme sans être socialisé était déjà pourvu de sentiments comme nous l'a montré Rousseau en disant que la pitié était un sentiment naturel. [...]
[...] Mais pour qu'il y est perception de ce qu'est la faute, il faut une conscience morale avant. Nous avons par la suite tenté de déterminer l'origine de la conscience morale en émettant la possibilité qu'elle soit innée. Elle rejette l'acte considéré comme une faute mais la faute et la conscience morale peuvent naître en même temps comme nous l'avons montré. La faute ne doit cependant pas être résumée qu'à une simple erreur, une représentation du mal. Mais à un acte qui peut nous être bénéfique sur le long terme. [...]
[...] Se peut-il que la conscience provienne de l'épreuve de la Faute ? La conscience morale est la faculté de porter des jugements moraux sur ses actes et arriver à une règle, un état d'esprit. Un individu peut avoir fait un choix, en disant ou faisant quelque chose, qui a eu un effet négatif sur autrui. Le sentiment de culpabilité ou la voie intérieure de cet acte. Plus tard quand il sera confronté à la même situation, il ne recommencera pas. [...]
[...] La faute peut nous faire remémorer la conscience morale qui est en nous. Car en agissant précipitamment nous ne prenons pas le temps d'écouter la voie intérieure qui est en nous. Et c'est après la faute que cette voie nous dit que ce que l'on a fait est mal. Agir sous l'effet d'une pulsion en est un bon exemple. A partir du moment ou il y a faute, notre conscience morale entre en action car pour dire qu'il y a faute, il faut qu'il y ait un jugement de l'acte auparavant. [...]
[...] Un individu peut être bloquer sur sa conscience morale et être persuadé que c'est la bonne. Dans ce cas, son esprit ne s'ouvre plus, il devient égoïste car il est sans ouverture d'esprit sur l'autre et ses convictions qui peuvent être différente. Il peut alors tombé dans l'intolérance et donc la faute, ce qui peut entraîner des effets négatifs sur les autres ou lui même comme l'isolement par exemple. L'analyse de sa faute lui permettra de comprendre son erreur et donc de savoir à quel moment il a fauté. [...]
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