« Autrui, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi », Sartre, L'être et le néant.
Le moi selon Descartes est transparent à lui-même c'est-à-dire que nous savons qu'on pense et nous savons ce que l'on pense. Autrui est alors quelqu'un ayant tout comme moi un « moi » transparent à lui-même, conscient qu'il pense et conscient de ce qu'il pense. Autrui est un sujet, qui tout comme moi, est conscient de ce qu'il fait, autrement dit c'est un sujet capable de dire « je » et d'assumer en connaissance de cause la responsabilité de ces actes (...)
[...] Si je juge que quelqu'un est libre de ses mouvements alors je peux dire qu'il est conscient de ce qu'il fait. Je peux savoir par des preuves tangibles ou des démonstrations scientifiques. Tout ce que jr sais forme la connaissance que j'ai (propre à chacun) du monde extérieur. Or, juger est un acte de l'esprit, il juge au mieux ce qu'il voit[1] d'après la connaissance qu'il a du monde. Savoir et juger se recoupent donc ici. Il est probable que l'on m'aie posé cette question pour que je comprenne, entre autre, que le sujet peut être inconscient et que le repère en philosophie croire/savoir ne s'oppose pas strictement. [...]
[...] D'après la question de départ : comment sait-on que quelqu'un st conscient de ce qu'il fait ? une seule chose est sure c'est qu'autrui peut être conscient de ces actes comme il peut tout aussi bien ne pas l'être. Dans la mesure où porter un jugement est déjà difficile, comment savoir si l'autre est conscient ? Nous avons d'abord conclu en partant de la Méditation seconde de Descartes que l'on peut admettre un sujet conscient de ce qu'il fait à partir du moment où moi-même je suis conscient de cet acte. [...]
[...] Dissertation de philosophie Sujet : comment sait-on que quelqu'un est conscient de ce qu'il fait ? Autrui, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi Sartre, L'être et le néant. Le moi selon Descartes est transparent à lui-même c'est-à-dire que nous savons qu'on pense et nous savons ce que l'on pense. Autrui est alors quelqu'un ayant tout comme moi un moi transparent à lui-même, conscient qu'il pense et conscient de ce qu'il pense. Autrui est un sujet, qui tout comme moi, est conscient de ce qu'il fait, autrement dit c'est un sujet capable de dire je et d'assumer en connaissance de cause la responsabilité de ces actes. [...]
[...] Pour le psychanalyste l'inconscient ce manifeste chaque jour par des actes manqués ou par des rêves. Nous pourrions adhérer à cette thèse. En effet, qui n'a jamais dit un mot à la place d'un autre sans savoir d'où il venait, cela est un lapsus (révélateur de l'inconscient). Qui peut se venter de ne jamais avoir oublié un nom propre par exemple, refoulé dans l'inconscient parce qu'il est associé à des souvenirs désagréables ou honteux. D'ailleurs les souvenirs écrans (ou souvenirs de couverture sont des souvenirs d'enfance, à la fois nets et d'un contenu en apparence insignifiants, qui recouvrent les expériences refoulées ou les fantasmes inconscients. [...]
[...] Je peux donc juger (en m'appuyant sur des manifestations de l'inconscient) de l'état psychique de quelqu'un. Mais l'analyse Freudienne n'est-elle pas en réalité une pétition de principe (c'est-à-dire un raisonnement vicieux qui consiste à tenir pour moi ce qu'il s'agit précisément de démontrer) ? N'est ce pas parce que Freud présuppose l'existence de l'inconscient qu'il peut en découvrir les preuves ? Voyons à présent que l'hypothèse freudienne de l'inconscient est critiquable. Il est vrai que l'hypothèse freudienne de l'inconscient peut être fortement critiquée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture