Philosophie, conscience, fondement, identité personnelle, personnalité, individualité, inconscient, introspection, exister
Si la conscience de soi semble nécessaire pour savoir qui nous sommes, autant au niveau de notre individualité que de notre personnalité, suffit-elle à fonder notre identité personnelle dans le temps ? En effet, si la conscience est définie comme forme d'une réflexivité mentale pouvant être discursive, mais reposante sur un rapport intuitif à ce que nous sommes, à ce que nous faisons, étant caractérisé par sa phénoménalité et son intentionnalité, et lié généralement à des comportements
[...] Si par un retour conscient sur moi j'essaie de mieux me connaître, et que cette connaissance de moi est nécessaire pour que je puisse comprendre mon identité, alors la conscience est nécessaire pour savoir qui je suis. Ainsi en témoignent de nombreux écrits introspectifs, comme Les Confessions de Saint Augustin au VIIe siècle, Les Essais de Montaigne au XVIe siècle, ou encore Rousseau juge de Jean-Jacques de Rousseau au XVIIe siècle. II. La conscience est-elle suffisante au fondement de notre identité personnelle dans le temps ? Si la suppression de la conscience implique l'impossibilité logique du fondement de notre identité personnelle dans le temps, elle n'est pas forcément suffisante pour prouver celle-ci. A. [...]
[...] De plus, la sincérité n'est pas un gage de vérité, et si l'on écarte la mauvaise foi, une connaissance incomplète due à de nombreux facteurs d'erreur peut fausser notre compréhension de nous-mêmes. B. Conscience influencée par la société De plus, certaines maladies peuvent fausser notre perception de la réalité. Si nous prenons comme exemple la schizophrénie, l'individu pense avoir conscience d'être plusieurs personnes, alors qu'il n'en est qu'une en réalité. Ainsi, sa conscience n'est pas le fondement de son identité personnelle dans le temps. Il y a également une forte différence entre ce que je suis, ce que je crois être et ce que les autres pensent que je suis. [...]
[...] Dans ces cas-là, la conscience ne justifie pas notre identité personnelle dans le temps, car d'autres facteurs peuvent la modifier. III. Inconscient A. Inconscient freudien, part de notre identité personnelle Enfin, si la conscience est une propriété essentielle de l'identité personnelle, mais insuffisante et parfois erronée, nous sommes également définis par notre inconscient. En effet, pour Sigmund Freud, l'inconscient est un ensemble de pensées que l'on de pense pas durables dans le temps, et résultat d'un refoulement. Si son hypothèse est discutable, elle reste légitime, car elle a permis de guérir de nombreuses personnes atteintes de troubles psychologiques. [...]
[...] La conscience est-elle le fondement de mon identité personnelle dans le temps ? Si la conscience de soi semble nécessaire pour savoir qui nous sommes, autant au niveau de notre individualité que de notre personnalité, suffit- elle à fonder notre identité personnelle dans le temps ? En effet, si la conscience est définie comme forme d'une réflexivité mentale pouvant être discursive, mais reposante sur un rapport intuitif à ce que nous sommes, à ce que nous faisons, étant caractérisé par sa phénoménalité et son intentionnalité, et lié généralement à des comportements caractéristiques, prouve-t-elle que nous sommes ce que nous pensons être ? [...]
[...] Ainsi, son identité personne réelle n'est pas fondée par sa propre conscience, mais par celle des autres. C. Stabilité dans le temps ? Enfin, notre identité est-elle stable dans le temps ? La spécificité des individus semble l'être, car nous gardons le même corps, malgré son évolution. N'est-ce pas la permanence de mon corps qui est le fondement de mon identité dans le temps ? De plus, nous sommes le résultat de notre vécu personnel. Mais la personnalité de quelqu'un n'est justement pas la même suivant les différentes expériences vécues. [...]
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