Synthèse (Terminale littéraire) de cours de Philosophie sur la conscience. Elle traite de la conscience en général, du point de vue de Descartes, ainsi que de Sartre, et explique chaque définition.
[...] Ce que je suis c'est ce que je fais, et ce que j'ai choisi. La prise de conscience rend possible le doute. Définitions de la leçon. : Paralogisme : Un paralogisme est un raisonnement faux qui apparaît comme vrai, mais où la personne énonçant ce paralogisme est de bonne foi. Subjectivité : La subjectivité désigne le caractère personnel. Objectivité : L'objectivité est propre à un sujet, c'est ce qui constitue l'objet. Solipsisme : Le solipsisme est un problème qualifié comme insoluble. [...]
[...] La mort du corps ne signifie alors pas la mort de l'âme. Je suis un être pensant, Une chose qui pense par Descartes. De ce fait, penser, c'est immédiatement savoir que l'on pense. L'âme est plus aisé à connaitre que le corps, et qu'encore, qu'il ne fut point, elle ne laissera pas d'être tout ce qu'elle est L'âme se saisit immédiatement, de ce fait, on connait mieux l'âme que le corps. Il est nécessaire que ma conscience accompagne toutes mes représentations. [...]
[...] La conscience par Descartes. Extrait de Discours de la Méthode. Il y a une idée de recherche de la vérité dans les propos de Descartes. Il découvre alors le je pense donc je suis C'est l'existence en tant que sujet pensant. Percevoir notre corps, parler à autrui ne garantit pas la certitude d'exister. Les sens ne nous donnent qu'une image des choses matérielles ( Tromperie. Plus aucun doute n'est possible : Les sens peuvent nous tromper toujours. Il nous arrive de nous tromper en raisonnant (paralogisme). [...]
[...] On change, on ne peut pas se définir, tout homme est changeant, ce qui me défini est ce que je fais, mes actions. Dans la mesure où ma conscience est mise à distance, elle nous permet de ne pas adhérer à ce que l'on aperçoit de soi, de rompre avec quelque chose de nous même. L'existence comme la capacité de sortir de soi est la modalité de la conscience de s'ouvrir au monde et de viser toute chose. La conscience selon Sartre. L'existence selon Sartre est pure facticité. [...]
[...] Dieu est conçu comme infiniment bon pour nous, alors que le Malin génie peut nous tromper sans scrupules. Le monde matériel devient une illusion, il est alors douteux. Rien ne résiste au doute. On doute de nos sens, et de notre raison. Tout est faux. Quelque soit les représentations, vraies ou fausses, ce sont toujours les représentations de ma conscience. Je peux douter de tout, sauf de ce que je suis en train de douter. Douter c'est penser, donc une forme possible de la conscience. Dans toute tromperie, le doute est possible (L'idée du malin Génie). [...]
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