La conscience : connaissance de soi, autonomie de la conscience, etc.

Résumé du document

Être conscient c'est se rendre compte de ce que l'on fait et de ce que l'on est. On est alors dans la capacité de sentir, de penser, d'agir, de décider... La conscience implique une concentration et nécessite une attention au monde et à soi-même. Elle serait un pouvoir de dédoublement de l'individu qui lui permet de se juger, de s'évaluer. Apparemment l'homme serait le seul être à pouvoir faire cela. Le fait de s'observer permet alors de se modifier soi-même en ayant une image de soi (...)

Extraits

[...] Ces trois auteurs vont tous nier l'autonomie de la conscience. II L'illusion de l'autonomie de la conscience Friedrich Wilhelm Nietzshe (1844 1900) Nietzsche est un philosophe de la deuxième moitié du XIXème siècle. C'est un fils de pasteur. Il fait des études de phycologie, l'étude des origines, il étudie d'où viennent les différentes langues. Il est surtout très intéressé par l'antiquité grecque. L'œuvre de Nietzsche se rattache principalement à la critique de la religion, de la moralité, de la culture contemporaine, de l'art et de la philosophie. [...]

[...] La conscience est la moins utile à la vie. La faculté de penser a permit le développement des autres facultés. L'Homme avait besoin de ses congénères. La conscience s'est développée comme un moyen de palier sa faiblesse, en tout cas chez les êtres les plus faibles. La conscience est le symptôme d'un être malade, très peureux : la médiocrité. Marx (1818 1883) Karl Marx est un philosophe politique, économiste et révolutionnaire allemand. Cofondateur avec Friedrich Engels du socialisme scientifique, Karl Marx est, à ce titre, l'un des initiateurs du mouvement ouvrier international contemporain. [...]

[...] La substance est ce qui n'a besoin de rien d'autre pour exister. III Conscience transcendantale et sujet L'unité originaire de la perception Le projet de Kant est : quelles sont les limites de l'esprit humain ? Il est impossible de percevoir quelque chose, un phénomène qui ne soit pas situé dans l'espace et dans le temps. Un phénomène est ce qui est perçut. Ce que l'on appelle la conscience, ce n'est pas l'esprit lui-même mais la faculté de l'esprit humain. [...]

[...] Son être et son existence sont indissociablement liés. L'Homme (être-pour-soi), l'existence précède l'essence (l'existentialisme est un humanisme). Essence : ce qui fait une chose ce qu'elle est. L'essence de l'homme est la pensée. L'existence contingente, c'est-à-dire que l'homme n'est pas responsable de sa pensée. Tout humain se fait être grâce à sa conscience. L'Homme est toujours à distance de lui-même, s'observe, s'évalue et décide soit de continuer ce qu'il a été ou de changer. L'Homme est l'être qui produit son propre néant d'être. [...]

[...] La conscience est-elle donc un leurre ? Le sujet est ce qui est au principe de son action. L'expression sujet pensant serait donc un pléonasme. On peut agir de façon automatique. Parce que l'homme est doté de conscience, il est sujet de ses décisions, de ce qu'il fait de sa vie. I Conscience de soi et connaissance de soi L'Homme n'est qu'un roseau pensant Blaise Pascal Blaise Pascal (1623-1662) est un savant du XVIIème siècle qui fait parti du siècle de la Révolution Scientifique appelée aussi Apparition de la science expérimentale. [...]