Qu'est-ce que la conscience ? La conscience est un mot d'origine latine qui veut dire connaissance. La conscience signifie la connaissance qu'un sujet prend du monde extérieur. C'est un retour sur soi-même, avoir un regard plus lucide sur soi et sur le monde. La conscience est à l'origine de la philosophie (...)
[...] Chercher en soi une essence immuable est s'emprisonner dans le langage et les concepts. Critique d'Hobbes Hobbes est d'accord avec la phrase de Nietzsche Je suis une chose qui pense Je pense, donc il y a quelque chose qui pense. Pour Descartes, je suis une raison, un esprit, une âme, un entendement, une conscience. Pour Hobbes, une chose est différente de sa faculté (son essence). Le sujet est distinct de l'acte, le sujet qui pense peut-être un corps. [...]
[...] Le sujet serait l'ignorance de sa propre nature. La difficulté logique La science de soi est paradoxale. L'ouie entend les sons mais peut-on penser d'une ouie qui s'entend elle-même ? Si nous réfléchissons, nous ne pouvons pas nous observer réfléchir car l'esprit humain ne peut pas se couper en deux : être sujet et objet. Pour s'observer, il faudrait ne plus penser, mais dans ce cas, il n'y aura plus rien à observer. L'esprit ne peut donc pas se couper en deux car l'organe ne le peut pas. [...]
[...] Continuité du Moi dans le temps/changement de perceptions dans le temps. Ces arguments apparaissent dans notre conscience et celle-ci prend note des perceptions. Montaigne et le changement Selon Montaigne, tout coule, rien n'est jamais pareil. Il n'y a aucune substance fixe, que du mouvement. A chaque instant je change car les circonstances me font changer. Se connaître redeviendrait à connaître ce changement, il est donc impossible de trouver une essence immuable. Le vivant change alors que le mort non. L'homme est vivant donc il change. L'homme est une durée. [...]
[...] Nous avons autant de masques que de connaissances. Autrui ne voit que des apparences et juge donc mes apparences. La conscience est une expérience à la première personne, nous n'avons donc pas besoin d'autrui pour se connaître. La réflexion D'après les sceptiques, nous ne pouvons pas se connaître soi-même. Cependant, il y a de nombreux textes qui témoignent de cette connaissance comme l'autobiographie, la biographie Pour Rousseau, se connaître est connaître ce que j'ai vu, fait, pensé Qu'est-ce que je suis ? [...]
[...] La conscience Selon Descartes : La vérité résiste à l'indubistabilité. Le doute de Descartes est radical car il rejette tout ce en quoi on peut trouver matière à douter. Il y a trois doutes : doutes des sens, de la raison, de la réalité. La vie est un rêve mais il reste une existence pure je suis Je doute mais pour douter il faut être, donc je suis. Je ne peux douter de mon existence car pour douter il faut exister en tant que je suis Il ne sait pas ce qu'il est mais sait qu'il est je suis Je suis une âme, je suis une substance dont toute l'essence n'est que de penser. [...]
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