conscience, Edmund Husserl, philosophie, connaissance, constitution psychologique, évidences mathématiques, méthode phénoménologique, réduction phénoménologique, solipsisme
Positivisme, Auguste Comte, règle des trois états, le contexte se centre sur la science, qui influence beaucoup la philosophie moderne.
Retour à l‘historique de la philosophie, synonyme de science, mais qui se sépare à partir du XVIIe siècle avec Galilée et la loi de la chute des corps qui s'oppose à Aristote.
Séparation accentuée par l'émergence du positivisme (qui a le scientisme pour extrême, les scientistes refusent tout autre domaine que la science)
La philosophie est contestée, Husserl veut alors la réhabiliter comme une science rigoureuse dans ce contexte de crise.
[...] Je construis le sens, le monde, une compréhension du monde en me confrontant intellectuellement avec les autres. Cette philosophie n'aboutit pas non plus à un relativisme parce qu'il cherche l'essence des choses. Certes on part du sujet pensant, de ses visées de conscience, mais ce n'est pas chacun pense ce qu'il veut comme il veut, on va se mettre d'accord sur l'essence des phénomènes. Seconde explication : Intentionnalité Husserl ne pense pas la conscience comme figée ou fixe mais c'est un mouvement, une projection de soi vers l'extérieur, elle va « viser » un objet, alors que pour Descartes la conscience est figée, car sans contenu, mais il y a un risque de solipsime. [...]
[...] Il faut alors faire un retour aux choses mêmes, on parle de variations eidétique éidos : essence, idée, puisqu'il faut faire varier et multiplier les prises de vue afin d'en faire surgir l'invariable. Husserl met en avant ce qu'est la conscience, son mode de fonctionnement, elle est pour lui intentionnelle ce qui veut dire que toute conscience est nécessairement conscience de quelque chose. La conscience se comprend en terme d'activité, de mouvement, de projection qui est autre chose qu'elle-même. Peut-on avoir une conscience vide, ne penser à rien ? Non, si c'est vide il n'y a pas de conscience. [...]
[...] Comprendre comment la conscience fonctionne c'est comprendre comment atteindre la connaissance. Husserl dans Méditations cartésiennes cherche à lier science et connaissance. Paradoxe : exigence de décrire un monde qui précède la conscience ou l'exigence de montrer que la conscience constitue tout sens. En même temps rien n'existe hors de ma conscience, mais le monde existait avant moi et existera après moi au-delà de mes perceptions, c'est ma conscience et celle des autres qui vont penser le monde, mais avant moi et après moi cette réalité existe. [...]
[...] Il faut partir du sujet pensant, de sa conscience, de la façon dont la conscience connaît et saisit les phénomènes, Husserl explique ce qu'est la conscience et comment elle fonctionne. Phénomène : étymologie : phainomenon de phenestai être visible. Ce qui apparaît à la conscience est objet d'intuition ou de connaissance immédiate, en même temps que la manifestation de l'essence. Avoir une connaissance de quelque chose c'est en saisir l'essence, la phénoménologie est alors un moyen d'accéder à la connaissance. [...]
[...] Importance de l'épochè (suspension du jugement) ou mise entre parenthèse du monde objectif, parallèle avec le doute de Descartes qui arrive à la certitude du sujet pensant / transcendantal (hors du monde sensible mais condition même de son existence), comme l'épochè, la subjectivité universelle. « Je » transcendantal différent du « je » empirique. Le « je » transcendantal n'est pas l'expérience mais ce qui fait fondamentalement un sujet pensant, alors que le « je » empirique est lié aux expériences personnelles. Intersubjectivité, soit la communication de conscience à conscience est la réduction phénoménologique ou l'épochè qui met en évidence le sujet pensant. [...]
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