Commençons par une citation du philosophe Alain qui affirmait à propos de la conscience : « toute conscience est d'ordre moral puisqu'elle oppose toujours ce qui devrait être et ce qui est. » Afin de mieux mener la réflexion sur ce sujet, définissons les deux termes déterminants. Examinons ainsi les notions de conscience et de valeurs personnelles.
La conscience est une notion qui recouvre différentes acceptions. Au sens commun, la conscience se définit comme la faculté qu'a l'être humain de se connaître, de développer par la réflexion, cette connaissance de porter des jugements sur lui même.
[...] La conscience nous commande-t-elle d'agir selon des valeurs personnelles ? Commençons par une citation du philosophe Alain qui affirmait à propos de la conscience : Toute conscience est d'ordre moral puisqu'elle oppose toujours ce qui devrait être et ce qui est. Afin de mieux mener la réflexion sur ce sujet, définissons les deux termes déterminants. Examinons ainsi les notions de conscience et de valeurs personnelles. La conscience est une notion qui recouvre différentes acceptions. Au sens commun, la conscience se définit comme la faculté qu'a l'être humain de se connaître, de développer par la réflexion. [...]
[...] L'âne, dit Buridon, se laisserait mourir car pour pouvoir prendre une décision, il faudrait qu'il soit doué comme l'Homme du pouvoir de se déterminer même quand aucun motif ne l'emporte. Ce libre arbitre rejoint la notion de puissance due à la volonté. Cette puissance de la volonté ou libre arbitre constitue selon Descartes la principale perfection de l'Homme car elle rend maître de ces actions. Ainsi, quand bien même un mensonge nous tirerait d'affaire, je demeure libre de ne pas mentir, donc je donne la préférence au devoir de ne pas mentir plutôt qu'à mon intérêt. Ainsi le libre arbitre nous rend entièrement responsables de nos actes. [...]
[...] Il n'y a donc rien de totalement personnel dans les valeurs choisies par le sujet conscient. Toutefois, affirmer de manière catégorique que la conscience commande la réalisation de nos valeurs personnelles ou non est une affirmation à nuancer. En effet affirmer que nos jugements personnels sont seulement issus d'un contexte social lié aux mœurs d'une société et que donc l'individu serait totalement influencé par les codes d'une société reviendrait à affirmer que l'Homme est soumis au déterminisme. C'est-à-dire que celui-ci n'aurait pas de liberté de choix et de liberté d'action. [...]
[...] C'est-à-dire de faire parler sa subjectivité et de ne pas se limiter à répéter ce qu'on lui a transmis et savoir aller à l'essentiel des idées reçues par exemple, le racisme. Le sujet nous a donc conduits à examiner la complexité de la notion de conscience dans la mesure où être le sujet de conscience c'est assumer ses actes et agir selon des valeurs personnelles. Le plus important étant que le sujet sache faire preuve de discernement et s'affirmera dans sa subjectivité individuelle. [...]
[...] Ainsi, on peut citer un exemple historique, celui des résistants pendant la guerre, qui sous la torture n'ont pas dénoncé leurs camarades ou encore les Justes qui ont su protéger les juifs, de même le choix de donner ou pas ses organes. De tels choix, sont liés à la morale, c'est-à-dire à ce que nous prenons comme étant des valeurs personnelles, sachant que comme nous le disons auparavant, les valeurs morales dépendent des cultures, de l'éducation. Et c'est à partir de ces préceptes que la conscience est synonyme de choix Bergon, c'est-à-dire de liberté de l'esprit, de morale. Mais penser que le sujet pensant n'agit que selon sa conscience et selon ses valeurs personnelles serait une erreur . [...]
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