Le texte qui nous est ici présenté est un extrait d'Anthropologie du point de vue pragmatique daté de 1798, et dont l'auteur est le célèbre philosophe allemand Emmanuel Kant.
La conscience en tant que caractéristique de l'Homme est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre dans la philosophie classique du fait que le sujet humain s'est d'abord comporté comme un animal puis s'est peu à peu civilisé contrairement aux autres êtres-vivants. Les philosophes en ont donc cherché la cause et se sont aperçus que l'Homme par ses actions volontaires, réfléchies, sur lesquelles il pouvait prendre du recul et dirigées par ce qu'ils on nommé la conscience (...)
[...] Il affirme que la possession du Je dans sa représentation [ . ] élève l'Homme au dessus de tous les autres êtres-vivants comme nous venons de le dire. Avant d'aller plus loin dans notre analyse, il nous faut d'abord comprendre ce que signifie l'expression posséder le Je dans sa représentation Le Je est la conscience de soi tandis que la représentation est, en général, le monde des pensées. Cette terminologie signifierait donc, pour Kant, le fait d'avoir conscience de soi lorsque l'on forme des représentations mentales, c'est à dire, associer le Je au pensées que l'on produit ou que l'on a pu produire de par le passé. [...]
[...] PHILOSOPHIE Explication De Texte Kant Le texte qui nous est ici présenté est un extrait d'Anthropologie du point de vue pragmatique daté de 1798, et dont l'auteur est le célèbre philosophe allemand Emmanuel Kant. La conscience en tant que caractéristique de l'Homme est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre dans la philosophie classique du fait que le sujet humain s'est d'abord comporté comme un animal puis s'est peu à peu civilisé contrairement aux autres êtres-vivants. Les philosophes en ont donc cherché la cause et se sont aperçus que l'Homme par ses actions volontaires, réfléchies, sur lesquelles il pouvait prendre du recul et dirigées par ce qu'ils on nommé la conscience. [...]
[...] Ce que Hume dément en avançant que la conscience comme identité personnelle est une illusion Mais il ne faut pas oublier que sans langage, il n'y a pas de pensée et donc pas de conscience. La capacité à dire Je est donc le symbole de la prise de conscience de soi, de ses représentations morales et de ce qui en découle. Une fois ce cap de connaissance passé, on ne peut revenir en arrière. C'est à dire que lorsque l'on a employé le Je on ne revient jamais à la troisième personne. On est passé de l'ordre de la sensibilité à celui de la conscience . [...]
[...] Par exemple si un animal a faim, il va se consacrer entièrement à la chasse de façon acharnée jusqu'à ce qu'il est attrapé une proie, dans le cas du sujet humain il va d'abord se demander si il est raisonnable de manger suivant l'heure qu'il est et ne considèrera cette action que comme nécessaire à son fonctionnement biologique et non comme étant une activité à part entière. Le sujet humain, contrairement aux animaux est donc réfléchi et n'est pas soumis à ses instincts. C'est en sens que, selon Kant, on peut disposer à sa guise des animaux et non des Hommes. [...]
[...] Cette capacité est inscrite dans la nature de l'Homme, elle est intrinsèque et pourtant n'apparaît pas spontanément à la naissance. C'est pourquoi l'enfant même lorsqu'il commence à parler n'est pas en mesure de le faire à la première personne. Cela signifie que le pouvoir qu'à le sujet humain à se penser n'est, au départ, qu'une potentialité à développer, développement qui se fait grâce au monde extérieur. C'est pourquoi : l'enfant, qui sait déjà parler assez correctement, ne commence qu'assez tard (peut-être un an après) à dire Je ; avant, il parle de lui à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.). [...]
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