La conscience, c'est la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses comportements. Les philosophes voient en celle-ci un outil de réflexion sur soi-même et, plus largement, sur le monde qui nous entoure. On pourrait donc s'interroger sur la portée de ce concept et sur l'étendue de ses champs de recherche permettant d'atteindre la connaissance.
On en arriverait ainsi à se demander dans quelle mesure la conscience comporte-t-elle des limites et, le cas échéant, quelles sont-elles ? C'est-à-dire, est-ce qu'il existe quelque chose avant la conscience ? Après ? Dans quelle mesure l'homme cherche-t-il à constamment les repousser afin d'accéder à la connaissance, à la vérité ?
[...] La conscience a-t-elle des limites ? La conscience, c'est la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses comportements. Les philosophes voient en celle-ci un outil de réflexion sur soi-même et, plus largement, sur le monde qui nous entoure. On pourrait donc s'interroger sur la portée de ce concept et sur l'étendue de ses champs de recherche permettant d'atteindre la connaissance. On en arriverait ainsi à se demander dans quelle mesure la conscience comporte-t-elle des limites et, le cas échéant, quelles sont- elles ? [...]
[...] ne viendrait-il pas poser une nouvelle limite ? Par son désir de maîtrise du monde, de la nature, l'homme cherche donc à aller de plus en plus loin dans l'approfondissement de la conscience. Pour conclure, on peut donc dire que la conscience a bel et bien des limites, mais que l'homme, de par ses avancées technologiques, scientifiques, idéologiques, tente d'aller au-delà de celles-ci. Il est ainsi à la recherche de la conscience absolue, de la vérité. Cela pourrait donc nous conduire à nous demander jusqu'où peut-on repousser ces limites ? [...]
[...] En effet, certains comme Sigmund Freud pensent que la conscience n'est qu'une partie de nous. Ainsi, ils n'en nient pas l'existence, mais mettent en avant le fait que nous possédons aussi des éléments relevant de l'inconscient, du subconscient, etc. Mais Freud, à qui l'on attribue généralement cette pensée, n'est pas le seul ni le premier à évoquer cela. En effet, la psychanalyse pourrait rappeler le démon de Socrate, qui le décrivait comme une voix le détournant de ce qu'il avait l'intention de faire. [...]
[...] On pourrait ainsi définir différents degrés de conscience en fonction des différents états dans lesquels nous nous trouvons allant ainsi de la conscience pure au coma en passant par ce que l'on pourrait qualifier d' absences c'est-à-dire la distraction, la somnolence, etc. Mais si l'on distingue ces différents états, cela ne signifie-t-il pas que ce sont des pertes de conscience, ne sont-ce pas là des limites à la conscience ? Et qu'en est-il de la mort ? C'est certainement la frontière la plus prononcée entre la conscience et ce que l'on pourrait appeler la non-conscience Il en est de même pour le concept de Dieu. [...]
[...] Ce désir de tout maîtriser se traduit aussi par le fait qu'après avoir cherché à connaître le passé, l'homme s'intéresse désormais à ce qu'il adviendra dans le futur. La conscience se définit donc aussi par le fait de penser le monde, de s'interroger. La conscience se présentant ainsi comme le fondement de la connaissance. Mais cette connaissance absolue relève d'un idéal difficile à atteindre. Et quand bien même celle-ci était atteinte, ceci ne constituerait-il pas une limite à la conscience ? De même, cette volonté de repousser les limites des champs de recherche et le fait, donc de réfléchir à la mort, à l'exploration de l'inconscient, etc. [...]
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