L'étonnement de l'homme vis-à-vis de phénomènes de la nature (le phénomène des saisons, le soleil, la mort, les espèces animales) a donné naissance à des disciplines telles que la physique, la biologie ou la philosophie. La question du principe et du fonctionnement de la vie apparaît essentielle pour l'homme, c'est une tâche première pour la philosophe. Mais avec quels moyens l'homme peut-il accéder à une connaissance de la vie ? Les méthodes développées par la biologie – science du vivant – suffisent-elles pour connaître la vie ? Même si l'homme parvient à accéder à une connaissance de la vie, il ne pourra en rester là. En effet, la vie humaine ne peut se réduire à sa simple dimension organique : l'homme ne vit pas seulement il existe. Il s'étonne de sa propre existence et veut en connaître la cause.
[...] Quels sont les outils qui nous permettrons d'accéder à une connaissance juste de la vie ? Il s'agit de faire une distinction entre deux plans de la vie : l'ensemble des formes de vie particulières et individuelles (l'existence des hommes) et l'ensemble des corps vivants, la totalité des formes distribuées en espèces (la vie biologique). La vie, créatrice des formes vivantes, est aussi créatrice de la société puisque l'homme ne peut vivre qu'au sein d'un groupe. Connaître la vie, au sens doxique, c'est connaître la vie d'une collectivité, d'un groupe social à une époque donnée. [...]
[...] Or une fois que l'homme connait la vie il veut en connaître son sens. Connaître la vie pose donc un problème métaphysique : l'homme s'interroge sur son apparition, le fait même qu'il soit, et la possibilité/certitude de sa disparition. Comment répondre à l'étonnement de l'homme sur sa propre existence ? La religion et les mythes répondent aux interrogations de l'homme sur son existence : elles donnent une origine à l'apparition de l'homme (l'homme créé par Dieu dans le Christianisme/Judaïsme, par Prométhée dans la mythologie grecque), un sens à sa vie (vivre selon la loi de Dieu pour atteindre la Jérusalem céleste dans le Christianisme et le délivre de la crainte de la mort par la perspective d'une vie après la mort. [...]
[...] Mais qu'entendons-nous par la vie ? La vie est un principe vague et général, dont la définition est elle-même difficile. Comment essayer de connaître quelque chose que nous avons du mal à nous représenter. La vie désigne des notions concrètes et abstraites : l'ensemble des corps vivants (les hommes, les animaux, les plantes) , mais aussi l'énergie de création des formes et de lutte contre l'entropie (par les processus de cicatrisation ou de reproduction). Comment connaître des principes abstraits, dont nous ne pouvons faire l'expérience ? [...]
[...] L'entendement humain est-il même capable de saisir le phénomène de la vie ? La vie est-elle un objet de connaissance possible ? Pour Bergson la seule manière de connaître la vie et de la concevoir comme un « élan vital » . L'élan est à même de rendre cette impulsion qu'est la vie, c'est le moteur de l'évolution, la force la créatrice des formes vivantes. Depuis l'origine de la vie, l'évolution n'a été que la continuation d'un élan, qui s'est divisé en faisant surgir des formes de vie de plus en plus complexes pour répondre à la nécessité de la survie. [...]
[...] Philosophie : dissertation n°3 : Comment connaître la vie ? L'étonnement de l'homme vis-à-vis de phénomènes de la nature (le phénomène des saisons, le soleil, la mort, les espèces animales) a donné naissance à des disciplines telles que la physique, la biologie ou la philosophie. La question du principe et du fonctionnement de la vie apparaît essentielle pour l'homme, c'est une tâche première pour la philosophe. Mais avec quels moyens l'homme peut-il accéder à une connaissance de la vie ? [...]
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