Dissertation de Philosophie ayant pour sujet : "Peut-on se connaître soi-même ?". La question de la liberté est inhérente à la philosophie et à l'être humain. Pour l'homme, être libre, c'est être capable d'agir selon sa propre volonté.
[...] Le modèle de connaissance est la science. Est-ce qu'il existe un savoir scientifique de soi même ? Le soi même n'est donc plus le je est-ce que l'on peut développer une connaissance générale de soi même qui soit différente de la conscience de soi ? Il faut tout d'abord se rendre compte qu'il n'y a pas une science de l'homme, mais plusieurs. Le scientifique cherche à s'arracher à la contingence pour élaborer des discours. Il a besoin de préciser son objet Or, à la multiplicité des réalités humaines, les scientifiques vont répondre de plusieurs façons. [...]
[...] On prétend donc être une totalité, être un. Ainsi, en résumé, pour l'opinion commune, se connaître, c'est se référer à cette conscience immédiate que nous avons d'être. Il est nécessaire de critiquer cette vision. En effet, cette soi disant connaissance, reste à l'état de simple perception. Ça n'est pas connaître ! Déjà, connaître suppose une mise à distance entre le sujet et l'objet. Il doit y avoir une extériorité par rapport au sujet. Il n'y a de connaissance que dans ce cas là. [...]
[...] ( (Connaissance) Cependant, il y a toujours un problème. En effet, tout ce qui se passe dans le nouménal ne s'imagine pas, il peut simplement être pensé. Ainsi, si le moi est nouménal, il ne peut pas y avoir de connaissance du moi. De même, Hume, émet l'idée qu'il ne peut pas y avoir de connaissance à priori. C'est à dire qu'on ne peut pas connaître le moi sans en faire l'expérience Le moi étant nouménal, on ne peut pas en faire l'expérience. [...]
[...] Peut-on retrouver la question de l'unité ? ( (identité) Pour répondre à cela, il faut faire appel à Descartes et à sa méthode du doute rationnel (voir fiche annexe pour bien comprendre par quoi l'on se définit. Grâce à Descartes, on aboutit au fait que l'on est purement et simplement un être pensant : [ce dieu tout puissant], il ne pourra pas faire que je ne serais rien toute les fois que je penserais être quelque chose On peut donc dire que l'on est, que l'on existe, dès que l'on pense. [...]
[...] Je ne suis pas d'accord à creuser la linguistique comme science humaine nous dit donc que l'on est conditionné par notre langue. Ainsi, en partant de là, on peut même extrapoler et dire que les concepts métaphysiques reposent sur une illusion grammaticale. (On trouve cela chez Nietzsche, dans le livre du philosophe). Ainsi, en parlant de la détermination, on est jamais très loin de la liberté. En effet, à partir du moment où on produit des connaissances, on arrive à la conclusion que l'on n'est pas libre. [...]
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