L'une des principales caractéristiques de l'homme est sa conscience historique, qui appartient à sa culture, ce qui le distingue des autres animaux. Et cette histoire de l'humanité est très riche, les historiens font débuter l'histoire à la naissance de l'écriture, c'est-à-dire à environ deux millénaires de notre époque. De par cette conscience historique, nous savons, à travers les livres et les manuels d'histoire, que dans les temps anciens, à l'apogée de l'empire gréco-latin, le temps et l'histoire étaient considérés comme cycliques.
Tous les phénomènes de la Nature sont cycliques, comme les saisons par exemple, et de ce fait les Grecs pensaient qu'il en était de même pour l'histoire et qu'ils retourneraient un jour à la période de l'âge d'or. Aussi de nos jours, les sociétés traditionnelles, que décrit Mircea Eliade, croient en l'éternel retour de la création du monde, ainsi peuvent-elles s'attendre à refaire les mêmes rites éternellement.
Cependant aujourd'hui, la plupart des gens pensent que l'histoire ne se répète pas, et dans ce cas, à quoi bon connaître le passé ? Serait-ce pour faire des progrès ou bien pour être conscient d'en avoir fait ? Ou bien alors la connaissance du passé serait-elle le secret de la connaissance de soi ?
[...] Si l'histoire ne se répète pas, à quoi bon connaître le passé? Certes, à première vue il semblerait que ces deux problèmes soient en opposition: nous ne croyons pas en l'éternel retour, alors pourquoi nous préoccuperions nous du passé? Pourquoi ne pas aller de l'avant et vivre sans tracas? Ces questions pourraient être celles d'un homme sans soucis, qui prend la vie telle qu'elle vient sans se demander pourquoi il est là, aujourd'hui et à telle heure. Mais n'avons-nous jamais cherché à connaître la raison de cette existence? [...]
[...] En connaissant notre passé nous savons que nous ne sommes plus du néant, nous sommes un tout qui a su progresser au fil des siècles, et c'est un devoir que de s'en persuader et de ne pas oublier ce passé commun pour savoir qui nous sommes, bons ou méchants, mais membres de l'humanité. [...]
[...] Tous les phénomènes de la Nature sont cycliques, comme les saisons par exemple, et de ce fait les Grecs pensaient qu'il en était de même pour l'histoire et qu'ils retourneraient un jour à la période de l'âge d'or. Aussi de nos jours, les sociétés traditionnelles, que décrit Mircea Eliade, croient en l'éternel retour de la création du monde, ainsi peuvent-elles s'attendre à refaire les mêmes rites éternellement. Cependant aujourd'hui, la plupart des gens pensent que l'histoire ne se répète pas, et dans ce cas, à quoi bon connaître le passé ? Serait-ce pour faire des progrès ou bien pour être conscient d'en avoir fait ? [...]
[...] (La Raison dans l'histoire). Il est vrai que lorsque des faits urgents apparaissent, nous pourrions croire que personne ne cherche à analyser des situations analogues dans le passé, faute de temps, pour pouvoir réagir. Et pour cause, la Première Guerre mondiale n'était-elle pas appelée la der des der par les populations l'ayant subie? Elle n'a pourtant pas empêché la Seconde Guerre mondiale, bien plus terrible au niveau des techniques employées. Personne n'avait-il vu les faits précurseurs de cette guerre de par sa connaissance du passé? [...]
[...] La connaissance du passé est aussi un moyen de se connaître soi-même. Comme le montre Freud dans sa psychanalyse, le passé d'un individu peut permettre de comprendre son présent. Ainsi l'explique-t-il dans le cas Elizabeth: la jeune femme est atteinte de douleurs parce qu'elle est précédemment tombée amoureuse de son beau-frère. Mais cette connaissance du passé ne permet pas seulement d'expliquer le présent d'un individu, la connaissance du passé est également importante dans l'esprit de chacun, elle fait partie intégrante de la culture d'un peuple. [...]
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