A la question de savoir si la connaissance de soi peut être sincère, il semble au premier abord que nous puissions répondre d'emblée par l'affirmative. En effet qu'est-ce que la connaissance de soi ? Elle est avant tout la capacité qu'à chaque sujet de s'atteindre soi-même en faisant retour sur ses actes psychiques, ses actions, ses expériences vécues. Par cette capacité, le sujet prend conscience de ce qu'il est, de sa vie, de son histoire personnelle. Ainsi, si je connais mal le monde extérieur, il semble en revanche que rien ne soit plus facile que de se connaître soi-même : l'introspection suffit. Cette aptitude est d'ailleurs à l'oeuvre dans l'écriture d'une autobiographie, c'est le récit rétrospectif qu'une personne fait de sa propre existence (...)
[...] En effet qu'est-ce que la connaissance de soi ? Elle est avant tout la capacité qu'à chaque sujet de s'atteindre soi-même en faisant retour sur ses actes psychiques, ses actions, ses expériences vécues. Par cette capacité, le sujet prend conscience de ce qu'il est, de sa vie, de son histoire personnelle. Ainsi, si je connais mal le monde extérieur, il semble en revanche que rien ne soit plus facile que de se connaître soi- même : l'introspection suffit. Cette aptitude est d'ailleurs à l'œuvre dans l'écriture d'une autobiographie, c'est le récit rétrospectif qu'une personne fait de sa propre existence. [...]
[...] Hegel écrit ainsi d'abord, la conscience de soi est peut-être pour soi simple, égal à soi-même en excluant de soi tout ce qui est autre" . Autrement dit, prendre conscience de soi est avant tout un travail solitaire dans lequel autrui n'a aucune part. Dans une perspective rationnelle on peut d'ailleurs montrer comment la conscience de soit saisit dans un travail qui exclut de soi dans un premier temps au moins, tout ce qui est autre. C'est précisément en travaillant méthodiquement à se débarrasser de toutes les idées reçues pour parvenir à une vérité enfin indubitable que Descartes découvre l nature de la conscience. [...]
[...] N'est-ce pas la connaissance de soi qui pose problème dans sa nature même ? En effet, dans une telle connaissance, je suis à la fois sujet connaissant et objets connus, et immédiatement on peut se demander si on peut à la fois être juge et partie en la matière. Un criminel n'a pas le droit de prononcer un jugement sur son propre cas, il serait trop partiel, il faut un juge impartial capable de reconnaître mieux ou son lecteur de chacun. [...]
[...] Bons nombres de choses peuvent me paraître difficiles à supporter : un trait de caractère, une attitude, un comportement . Autant de choses que je peux choisir de me cacher plutôt que de les affronter. On pourrait là encore parler d'inconscient, mais peut-être peut-on aller plus loin et posé que cette mauvaise foi est consciente. C'est en tout cas ce que dit Sartre, critiquant par là même l'hypothèse freudienne de l'inconscient. Pour censurer, il faut bien connaître ce que l'on censure. [...]
[...] Il a longtemps été considéré comme une sorte d'errance de la pensée, un chaos dépourvu de signification. Cependant, Freud souligne qu' il n'y a pas de sources de rêves indifférentes, donc pas de rêves innocents . Le rêve ne s'occupe jamais de vétilles, nous ne laissons pas troubler notre sommeil pour si peu La thèse de Freud consiste à dire que l'intention à l'œuvre dans le rêve correspond à la réalisation d'un désir. On dira qu'il y a dans le rêve une pensée latente qui est l'expression complète d'un désir et qui préside à l'élaboration du rêve dont l'apparence connue par le rêveur est la pensée manifeste. [...]
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