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Depuis son premier pas sur terre, l'homme s'interroge sans cesse sur l'origine de sa création. Plusieurs scientifiques et philosophes ont essayé de trouver une réponse exacte et objective aux interrogations de l'homme sur sa propre existence. Le premier à apporter une réponse fut Descartes au XVIIe siècle avec l'expérience du cogito. Pour Descartes, c'est d'abord une prise de conscience et une certaine réflexion qui définit l'existence humaine.
[...] La connaissance de soi : qui suis-je ? I. L'homme s'interroge sans cesse sur l'origine de sa création Depuis son premier pas sur terre, l'homme s'interroge sans cesse sur l'origine de sa création. Plusieurs scientifiques et philosophes ont essayé de trouver une réponse exacte et objective aux interrogations de l'homme sur sa propre existence. Le premier à apporter une réponse fut Descartes au XVIIe siècle avec l'expérience du cogito. Pour Descartes, c'est d'abord une prise de conscience et une certaine réflexion qui définit l'existence humaine. [...]
[...] Qui suis-je ? La question « qui suis-je » peut-elle admettre une réponse objective, précise et vraie ou bien faut-il considérer la connaissance de soi comme une conquête permanente et incertaine de sorte que tout sujet reste toujours en partie étranger à lui-même ? Dans un premier temps, nous montrerons que loi se définit comme une conscience au service de l'identité humaine et ensuite nous verrons qu'acquérir un certain savoir ne me définit pas exactement comme un « je » dans le sens que les hommes se comportent différemment suivant leur identité personnelle. [...]
[...] L'enfant se pense et prend conscience de qui il est. Descartes va affirmer cette idée dans son expérience du « cogito ergo sum », « je pense donc je suis ». En effet il va montrer que l'homme est un roseau pensant, car même s'il est physiquement fragile, ce qui fait sa force et sa capacité de réflexion et son savoir comme le rappelle l'étymologie du mot conscience « cum scientia », « avec savoir ». III. La conscience et la raison En acquérant une conscience l'homme sait-il vraiment qui il est ? [...]
[...] En conclusion, la réponse à la question qui suis-je ? Ne semble pas admettre de réponse objectivement exacte. En effet même si l'homme acquiert une certaine connaissance de soi par la conscience, il ne peut pas savoir qui il est réellement et aucune science ne peut admettre de réponse exacte au « moi ». Sachant que nous allons mourir nous nous mettons à désirer des objets qui semblent indéterminés. Même si la conscience n'a permis à l'homme de lui admettre une réponse exacte à son identité, elle lui a permis d'acquérir une certaine liberté, car il est doué de raison. [...]
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