Correction de dissertation ayant pour sujet : "La connaissance de soi peut-elle être sincère ?".
[...] Ils dépendent aussi, et peut-être surtout, de la sincérité et de l'effort consenti. [...]
[...] Comment la connaissance de soi pourrait-elle ne pas être sincère puisque c'est moi, en mon âme et conscience, par un acte délibéré, qui choisi de partir à la rencontre de moi-même ? La connaissance de soi, définition - Définition de la connaissance de soi : acte de la pensée qui pénètre et définit l'objet du sens intime - le soi ou le moi c'est-à-dire une réalité supposée permanente, support des qualités et des changements divers, principe de l'identité individuelle. - La connaissance de soi se différencie de la conscience de soi : savoir que je suis (conscience de soi) n'est pas la même chose que savoir qui je suis et ce que je suis (connaissance de soi). [...]
[...] C'est parce que la connaissance de soi peut ne pas être sincère que nous avons le devoir de faire en sorte qu'elle le devienne. Il ne s'agit pas tant d'une maxime pour l'introspection ou d'une démarche psychologique qui chercherait à dégager les traits spécifiques d'une individualité, que d'un impératif d'élucidation de la condition humaine (Hegel), d'une règle de sagesse (Platon). Dès lors, la connaissance de soi doit être sincère car elle a pour objet de relativiser cette domination sur soi-même que le sujet pouvait penser pouvoir en retirer. [...]
[...] - La connaissance de soi est nécessairement sincère puisque nul ne peut douter sérieusement de sa propre pensée. La réflexion explicite sur cette pensée traduit un niveau supérieur de la conscience. Possibilité donc substantielle de se connaître liée au caractère substantiel de la conscience elle-même. - La sincérité de la connaissance de soi est donc rendue possible par la structure même de la conscience et de la subjectivité qui fait que je suis de 7 plain-pied avec moi-même, dans une proximité et intimité qui rendent la sincérité plausible. [...]
[...] Le discours des autres sur moi est indispensable. cf. Sartre : "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même." L'extériorité est donc requise : autrui est celui qui sait ce que je suis et par qui je peux me connaître. Ce que semble bien confirmer l'existence et les discours des sciences humaines qui m'apprennent sur moi ce que le plus souvent je n'aurais pas pu découvrir par mes propres moyens et ce non pas par manque de lucidité, de sincérité 8 ou de précautions, mais radicalement : parce que je ne peux à la fois être un objet et un sujet. [...]
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