L'homme a toujours voulu acquérir plus de connaissances sur lui-même et sur le monde qui l'entoure, c'est ce qui a permis d'avoir les connaissances que nous avons à notre disposition. Malgré tout, nous pouvons penser que l'homme n'a pas de connaissances parfaites sur lui-même et sur ce qui l'entoure.
Nous pouvons alors nous demander : est-ce-que l'homme a la capacité de se connaître ? Que permet la conscience de l'homme ? Et quelles sont les limites de la connaissance ? (...)
[...] On peut alors se demander s'il est important de se connaître parfaitement. On peut remarquer que la connaissance de soi permet une maîtrise de soi et de ses désirs, mais une personne qui ne connaît pas son enfance peut essayer de connaître son passé pourtant ceci ne changera rien la vie qu'il mène, mais cette action permet de connaître sa vie entièrement sans zones d'ombre. Même si l'homme a la possibilité de se connaître par lui-même ou grâce à autrui, il ne peut prétendre avoir la connaissance parfaite de soi. [...]
[...] Et je, en tant que sujet, ne suis pas un objet achevé, nous changeons. Par ailleurs, il n'y pas de maîtrise absolue de soi. [...]
[...] Cependant la science ne peut être perçue que comme un moyen de généraliser les connaissance que l'on a de l'homme. En plus du manque de connaissances totales de l'homme due à l'absence de preuves scientifiques, la connaissance de l'autre et de l'homme en général n'est pas envisageable car tous les hommes sont différents et changent. Le propre de l'homme est son identité personnelle, l'homme a une singularité car c'est un être singulier et interchangeable, mais il a aussi une permanence car il y a quelque chose qui demeure identique ce sont des caractères physiques ou liés à l'esprit : les souvenirs, l'apparence physique et la personnalité avec les opinions, les idées et d'autres caractéristiques. [...]
[...] Cette connaissance n'est alors accessible que chez un sujet conscient et doué de raison. Un sujet a le pouvoir d'avoir la conscience des choses et il a les moyens d'atteindre la connaissance de soi. En effet, le sujet est par définition, un être conscient de soi et de l'extérieur, il peut se faire une représentation de ce qu'il voit ou a vu, dès lors il a la capacité d'interroger cette représentation, ceci devient alors une source de connaissance. Cependant l'inconscient freudien remet en cause cet idéal de maîtrise, car s'il existe quelque chose qui n'est pas conscient, quelque chose que l'on ne peut pas connaître directement, il n'y a pas de connaissance de l'homme. [...]
[...] * * * Tout d'abord, nous allons étudier la conscience. Au sens général, la conscience est le savoir intérieur immédiat que l'homme possède de ses propres pensées, sentiments et actes. La conscience exprime ainsi notre capacité de réflexion, le pouvoir que nous avons de viser autre chose que nous-mêmes et la faculté à développer sa vigilance et d'être sélectif, c'est-à-dire avoir la capacité à faire des choix dans son existence. Cependant cette conscience se décline en plusieurs degrés, on peut parler d'échelle de conscience En effet, il y a la conscience morale, c'est à dire avoir conscience de mes actions, des conséquences, des valeurs; le fait d'avoir conscience, de prendre conscience de ce qui se passe ; il y a également la conscience au sens d'être éveillé ; puis en dernier lieu il y a l'inconscient. [...]
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