Au premier abord on pourrait penser que la connaissance de soi est la plus accessible. En effet, il semble plus facile de connaître ce qui nous est intérieur qu'extérieur. Si comme Descartes, on se conçoit comme un corps et un esprit, en tant qu'esprit, on peut se connaître grâce à la conscience (...)
[...] On remarque donc que la connaissance de soi est bien plus difficile que ce que l'on peut penser. Il est difficile de hiérarchiser la facilité d'accès aux connaissances sur les choses qu'aux connaissances de soi même. Les choses telles qu'elles sont ne peuvent pas être vues par l'homme, qui les interprète. Mais le progrès de la science nous a appris énormément sur les choses, mais telles qu'on les voit. On a compris leurs fonctionnements. On en a même fabriqué certaines qui n'étaient pas auparavant. [...]
[...] Il y a donc des connaissances sur nous même qui nous échappent. Il nous faut donc un regard extérieur sur nous même, celui d'un psychanalyste. Lui seul peut décrypter, interpréter, les signes que déguisent la censure, les pensées qui se sont transformées pour pouvoir accéder au conscient ou au préconscient. Mais alors il faut interpréter ces pensées pour vraiment retranscrire les pensées originales. Se pose alors un problème. Si le psychanalyste interprète, ce qu'il retranscrit devient alors sa vision du patient et elle ne correspond pas forcément à ce que celui-ci est. [...]
[...] Cela renforce l'idée qu'une hiérarchie n'est pas plausible car les difficultés auraient des liens entre elles et s'alimenteraient l'une à l'autre. Nous avons donc vu que contrairement à ce que l'on peut croire, il est difficile de déclarer telle ou telle connaissance plus facile à acquérir que l'autre. Les deux sont très difficiles à obtenir, on peut même se demander si les deux ne sont pas inaccessibles qu'aux sages. Philosophie Sujet dissertation La connaissance de soi est elle plus facile que la connaissance des choses ? [...]
[...] Est-il possible de hiérarchiser les difficultés rencontrées suivant que la recherche porte sur soi ou sur les choses ? Nous verrons dans un premier temps que la connaissance de soi semble plus accessible mais que celle-ci semble aussi avoir de grandes limites. Puis dans un second temps, nous verrons si la hiérarchie est possible. Enfin nous verrons si les difficultés de l'une ou l'autre connaissance ne sont pas liées. Au premier abord on pourrait penser que la connaissance de soi est la plus accessible. En effet, il semble plus facile de connaitre ce qui nous est intérieur qu'extérieur. [...]
[...] Mais la connaissance de soi est tout autant difficile. La difficulté vient de la mise en évidence par Freud de l'existence d'un inconscient inaccessible par soi même, par la conscience de l'individu. Or ce qui permettait à l'esprit, qu'est l'homme pour Descartes de se connaitre était le justement sa conscience. L'homme lui- même ne peut donc pas percer tous ses secrets, il lui faut l'aide d'une autre personne pour décrypter, le psychanalyste. Mais celui-ci passe par n interprétation qui fait que les connaissances que l'on en tire ne sont pas nécessairement vraies. [...]
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