Y a-t-il des limites à la connaissance scientifique du vivant ? C'est une question qui demande réflexion. Dans un premier temps qu'est-ce que le vivant ? Le vivant qualifie un être doté de vie. Cependant un vivant est capable non seulement de faire preuve d'autonomie en arrivant à se développer lui-même mais aussi de se reproduire et enfin de réaliser un projet. Comme le dit Monod : "L'être vivant est un objet doté de projets". Par ailleurs on se doit de définir ce qu'est alors la connaissance scientifique du vivant. La connaissance scientifique est en réalité le savoir dans le domaine scientifique c'est-à-dire ici la biologie. En effet, biologie où "bios" veut dire vie et "logos" étude, n'est rien d'autre que la base d'une connaissance scientifique solide de l'homme. La question philosophique qui est ici posée est en fait : y a-t-il des limites à la biologie ? L'étude biologique limite-t-elle la connaissance du vivant ? (...)
[...] L'étude biologique limite-t-elle la connaissance du vivant ? La biologie doit obligatoirement intervenir dans ce problème philosophique. En effet, vivre en grec se dit bionaï d'où le mot biologie. On éprouve alors une certaine difficulté à définir ce qu'est exactement le vivant puisque la biologie monopolise cette connaissance. Elle n'analyse pas seulement le vivant, mais la biologie a la prétention de ne connaître que le vivant. Cependant elle limite le vivant à une seule forme de vie : la vie végétative. [...]
[...] Qu'est ce que la connaissance du vivant ? L'étude du vivant devrait se faire par l'étude de l'ensemble du vivant. En effet il s'agit de connaître le vivant dans sa globalité à défaut de s'adonner à un important réductionnisme tout comme Gérard Edelman qui ne peut s'empêcher d'unir l'âme et la matière c'est-à-dire la connaissance scientifique et la connaissance spirituelle du vivant en quelques sortes. Ici la connaissance doit faire intervenir notre conscience qui apparaît généralement comme une prise de responsabilités ou de lucidité. [...]
[...] Vouloir aller plus loin dans les connaissances scientifiques du vivant signifie-t-il dépasser l'éthique et autre valeur du vivant ? La manipulation du vivant est vraiment l'exemple par excellence du dépassement des limites de la connaissance scientifique du vivant. Aujourd'hui un homme est capable de manipuler un autre homme parce qu'il lui parait différent ou d'après lui anormale Mais existe-t-il vraiment une normalité ? On se posera cette question quand il s'agit surtout de manipulation ou de dissection du vivant pour la connaissance. Des hommes sont parfois prêts à mourir pour la science. [...]
[...] Résumé : Y a-t-il des limites à la connaissance scientifique du vivant ? C'est une question qui demande réflexion. Dans un premier temps qu'est-ce que le vivant ? Le vivant qualifie un être doté de vie. Cependant un vivant est capable non seulement de faire preuve d'autonomie en arrivant à se développer lui-même mais aussi de se reproduire et enfin de réaliser un projet. Comme le dit Monod : L'être vivant est un objet doté de projets Par ailleurs on se doit de définir ce qu'est alors la connaissance scientifique du vivant. [...]
[...] La mort apparaitrait alors comme une limite à la connaissance scientifique du vivant. Même si les manipulations du vivant n'ont aujourd'hui aucune limite avec le patrimoine génétique, elles demeurent inacceptables. Peut-on se venter d'avoir trouvé un nouveau phénomène biologique grâce au corps d'un individu. Avec l'étude de l'ADN, les scientifiques parviennent même à définir la couleur des yeux d'un futur bébé. Ils arrivent à intervenir et à modifier les lois de la nature ! Ce manque total d'éthique pourrait nous rendre inconscient. [...]
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