A priori, il semble évident qu'une connaissance scientifique du vivant est possible. C'est en effet l'objet de la biologie, qui se soucie d'étudier, d'analyser en vue de connaître l'organisation d'un être vivant. Chacun sait que c'est à l'aide d'une connaissance scientifique du vivant que l'on peut par exemple aller se faire soigner chez le médecin, ou amener son animal préféré chez le vétérinaire (...)
[...] Dans une seconde partie, nous poserons que la connaissance scientifique du vivant est confrontée à un certain nombre de limites. Premièrement, il nous faut remarquer une faiblesse de la démarche expérimentale, qui avait pourtant été posée comme l'un des moyens de prédilection de la connaissance scientifique. En effet, les logiciens, face aux scientifiques ont fait remarquer que partant d'hypothèses fausses, je pouvais déduire des conséquences vraies. En effet, je pars d'une connaissance : les chiens sont des vertébrés. Je pose ensuite comme hypothèse que les chiens sont des poissons, à la condition que je puisse observer que les poissons sont des vertébrés. [...]
[...] Sur d'autres lapins, l'expérience donne de même Claude Bernard en conclut donc que tout lapon à jeun est carnivore par définition Ainsi une démarche expérimentale permet au scientifique d'accéder à une connaissance du vivant. Enfin, le vivant pris dans le sens d'animal obéit à un certain nombre de déterminismes, il est aisé pour le scientifique de prévoir ses comportements. Georges Perros dit bien que L'habitude, c'est l'animal en nous Ainsi face à un certain stimulus, l'animal réagira toujours de la même manière. Mon chien qui, le soir, entend la porte de la maison s'ouvrir associe cela à la pâtée qu'il va recevoir, et se précipité en conséquence sur moi. [...]
[...] Dissertation de philosophie : Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? A priori, il semble évident qu'une connaissance scientifique du vivant est possible. C'est en effet l'objet de la biologie, qui se soucie d'étudier, d'analyser en vue de connaître l'organisation d'un être vivant. Chacun sait que c'est à l'aide d'une connaissance scientifique du vivant que l'on peut par exemple aller se faire soigner chez le médecin, ou amener son animal préféré chez le vétérinaire. Cependant, la connaissance scientifique, si elle existe, présente des limites. [...]
[...] En bref, une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ? Dans une première partie, nous poserons qu'une connaissance scientifique du vivant est tout à fait possible. Tout d'abord, c'est en effet là l'objet de la biologie comme science de la vie, et donc du vivant. Elle se veut accéder à une connaissance de l'organisme de tout vivant, se posant inlassablement la question de la finalité : A quoi ça sert ? En effet, Aristote l'a dit, La nature ne fait jamais rien en vain Pour comprendre alors la fonction de chaque organe, de chaque partie qui compose le corps d'un être vivant, la biologie recourt à la dissection. [...]
[...] Or la connaissance scientifique prétend à une vérité objective, universelle On voit donc les premières limites se mettre en place. Deuxièmement, les scientifiques peinent à se mettre d'accord sur la connaissance du vivant, ce qui semble déstabiliser la fiabilité, l'assurance qu'on conférait de prime abord à la science. Comment est-on sûr que la personne en face de nous va diagnostiquer la bonne maladie ? Cela fait penser aux trois chirurgiens qui, au cheveu de Jacques dans Jacques le Fataliste et son maître, de Doderot, proposent trois méthodes pour le genou de Jacques, chacun affirmant que la sienne est la meilleure De plus, de nombreuses maladies n'ont pas encore trouvé de remède, et il arrive de plus en plus fréquemment que l'organisme n'aille pas comme il le faudrait, sans qu'aucun scientifique ne parvienne à comprendre pourquoi. [...]
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