La connaissance peut-elle être libératrice?

Thèmes abordés

connaissance, être, libératrice

Résumé du document

De tout temps, il y a eu matière à apprendre , et de tout temps, il a y eu des hommes clutivés, plein de connaissances, et d'autres moins. Mais qu'ils soient cultivés ou non, les hommes doivent rester libre de penser par eux-mêmes.

La connaissance permet de mieux penser par soi-même. Par exemple, à l'école, on enseigne comment un dictateur a pu arriver au pouvoir. Ainsi, grâce à cette connaissance, nous pouvons éviter cette même erreur, et savons que cela ne se reproduira pas, même si ceci ne reste qu'une théorie. Ce principe ne s'applique pas qu'aux erreurs du passé, mais aussi au présent. Si une personne souhaite acheter une voiture, avant d'aller acheter la première qu'elle verra qui sera à un prix exorbitant, elle se renseignera du prix des autres voitures et passera sûrement son chemin pour en trouver une autre à un prix plus raisonnable. Donc, la connaissance permet de comparer et de ne pas se faire manipuler, en l'occurrence par un vendeur. Et si cet exemple peut paraître un peu candide, il peut pourtant s'appliquer à une échelle bien plus importante.

Extraits

[...] Par exemple, un médecin français pourrait aussi avoir quelques connaissances en espagnol, puisque la médecine et le français sont liés au latin, et que celui est lié à l'espagnol. Donc plus on a de connaissances, et plus on peut facilement apprendre et constituer un savoir. Bien que le savoir permet à l'homme de penser avec autonomie, il se trouve quelques limites à cette liberté. La connaissance acquise est avant tout tirée de l'expérience. Par exemple, en médecine, c'est grâce aux dissections que tout ce savoir fût découvert et ensuite transmis. Mais peut-on tout expérimenter ? Alors, qu'en est-il de la métaphysique ? [...]

[...] Ainsi, une science n'est pas forcément libératrice. En effet, les religions, où aucune expérience ne peut être faite, ne sont donc pas libératrices. Ensuite, nous pouvons constater que notre monde est en perpétuelle évolution. Le savoir est donc périssable, puisque ce que l'on connaît peut être faux dans le futur. De plus, toute vérité est falsifiable, puisqu'elle est vraie, jusqu'à la preuve du contraire. C'est pourquoi parler avec des personnes beaucoup plus âgées par exemple peut paraître parfois compliqué, parce que nous pouvons comprendre leur point de vue en se mettant à leur place, choses qu'eux ne peuvent pas faire. [...]

[...] Donc, la connaissance permet de comparer et de ne pas se faire manipuler, en l'occurrence par un vendeur. Et si cet exemple peut paraître un peu candide, il peut pourtant s'appliquer à une échelle bien plus importante. Nous ne pouvons écouter sérieusement un homme qui parle de mécanique s'il n'est pas mécanicien, ou s'il n'a aucune expérience en la matière. C'est comme si un professeur enseignait une matière qu'il ne connaît pas. Si l'on prouve à notre interlocuteur que l'on sait de quoi l'on parle, il n'en sera que plus attentif. [...]

[...] Nous étudierons cela à travers la fait que la connaissance est en effet libératrice malgré qu'elle ne suffit pas toujours. La connaissance permet de mieux penser par soi-même. Par exemple, à l'école, on enseigne comment un dictateur a pu arriver au pouvoir. Ainsi, grâce à cette connaissance, nous pouvons éviter cette même erreur, et savons que cela ne se reproduira pas, même si ceci ne reste qu'une théorie. Ce principe ne s'applique pas qu'aux erreurs du passé, mais aussi au présent. [...]

[...] Enfin, l'homme pense être libre. Cette idée est stipulée dans le Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, véhiculée par les politiciens, et prônée par chacun. Cependant, une science de la nature suppose un déterminisme qui exclut alors toute décision de l'homme dans ce qu'il entreprend. Ainsi, cultivé ou pas, conscient du déterminisme ou pas, l'homme n'est pas libre, mais contraint à faire ce qu'il doit faire, et laisser arriver ce qui doit arriver, sans choisir ni décider. Dans ce cas, la connaissance n'est toujours pas libératrice, mais permet de ne pas se faire d'illusions. [...]