Depuis toujours, il existe des conflits entre les populations qui habitent ce monde, et cela pour diverses raisons qui nous échappent parfois. Ces peuples devraient pourtant se souvenir des évènements qui ont marqué l'Histoire et en tenir compte dans leur manière d'agir afin de ne plus reproduire les erreurs du passé, souvent dues aux différences entre ces peuples. Mais ils ne font pas ce travail de mémoire collective, ou ne le font pas correctement. Les différences de culture, de langue, de tradition ou de religion peuvent engendrer des conflits inimaginables et parfois au sein même d'une population. Mais l'hypothèse de pouvoir supprimer les conflits par la connaissance du passé est-elle concevable ?
[...] Cet évènement restera à jamais gravé dans l'Histoire et a traumatisé un grand nombre de personnes et marque encore les esprits. La connaissance de cet évènement pourrait en théorie permettre de prévenir de nombreux conflits qui résulteraient de haine et de racisme, en faisant réfléchir les personnes en question. Mais il semble que malgré la connaissance de ces faits les conflits persistent. L'Histoire est donc un travail de mémoire et devrait servir soit d'exemple, soit de modèle à ne pas reproduire. Mais il ne suffit pas de se souvenir pour faire disparaître les conflits entre populations. [...]
[...] La connaissance du passé permet de connaître les évènements, et par conséquent de ne pas les reproduire. Comme pour toute chose, on tire des leçons du passé : si des fautes ou des erreurs ont été commises, on tente de ne pas les refaire. L'Histoire pèse sur nous et explique en partie ce que nous sommes ; lorsque l'on regarde en arrière, on constate notre évolution, et c'est en se basant sur une autre époque que l'on peut se comprendre aujourd'hui. [...]
[...] Les hommes ont alors connaissance du passé, un passé qui révèle que les mêmes conflits et évènements tragiques ont eu lieu, mais cela ne semble pas provoquer de changement ou de prise de conscience, qui serait pourtant l'effet attendu. Le passé apporte certes une expérience et une capacité à relativiser applicables aux évènements du présent, mais la conception selon laquelle sa connaissance effacerait les conflits paraît bien irréelle. Au contraire, il peut parfois être interprété de façon très négative et peut faire resurgir des sentiments de rancoeurs ou des envies de vengeance. [...]
[...] La connaissance du passé peut-elle supprimer les conflits entre les peuples ? Depuis toujours, il existe des conflits entre les populations qui habitent ce monde, et cela pour diverses raisons qui nous échappent parfois. Ces peuples devraient pourtant se souvenir des évènements qui ont marqué l'Histoire et en tenir compte dans leur manière d'agir afin de ne plus reproduire les erreurs du passé, souvent dues aux différences entre ces peuples. Mais ils ne font pas ce travail de mémoire collective, ou ne le font pas correctement. [...]
[...] Ainsi, l'idée d'effacer les conflits grâce à la connaissance du passé deviendrait davantage concevable en suivant ces étapes, et ce malgré les nombreuses différences existant entre les peuples. Le maître mot de la découverte du passé serait donc l'objectivité, mais comment être objectif dans un monde où la majorité des individus a subi de près ou de loin les répercussions de conflits passés et présents ? Par opposition, la subjectivité est alors l'élément qui entraverait la volonté de supprimer les conflits par la connaissance du passé humain. [...]
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