Connaissance, correction de nos opinions, rationalité, croyance, jugements personnels, rectification d'une idée, expérience personnelle, René Descartes, métaphysique, Platon, Socrate, éducation
Il apparaît qu'il y a une différence entre les termes d'opinion et de connaissance. En effet, une opinion vient du latin opinio qui signifie "conjoncture, croyance, idée qu'on se fait d'une chose". C'est un avis ou un jugement personnel que l'on s'est forgé sans que celle-ci (l'opinion) soit de l'ordre d'une connaissance rationnelle. L'opinion même si elle est affirmée avec conviction est un jugement qui n'est pas nécessairement juste. C'est donc une croyance incertaine ou irrationnelle, car celui qui y croit n'a pas de réelles raisons d'y croire. Une connaissance, au contraire, dérive du latin cognescere et noscere qui veulent dire à la fois apprendre, connaître et savoir. C'est une croyance certaine ou rationnelle, car celui qui y croit a des raisons prouvées d'y croire. De même, elle est supposée vraie et s'oppose donc à l'erreur. La connaissance diffère alors de l'opinion dans la mesure où il s'agit d'une opinion vraie, juste.
[...] Donc, la connaissance peut également s'établir d'une certaine façon par des démonstrations et preuves concrètes. Pour conclure, la correction de nos opinions apparaît bien comme un signe d'accès à la connaissance, mais ce n'est pas pour autant qu'elle reste la seule solution à cette détermination. Il est désormais possible, depuis la recherche philosophique des hommes, d'établir la connaissance par de nombreuses preuves et démonstrations, que ce soit à partir de notre expérience personnelle ou de déterminations scientifiques . Mais cela ne doit en rien nous incliner à penser que les opinions personnelles sont dès le début existantes. [...]
[...] Ainsi, doit ressortir de ce sujet que la connaissance peut bien s'établir par la rectification de nos opinions, mais que cela reste limité puisqu'il ne peut être certain que tout le monde possède des avis personnels et enfin, qu'il est également possible d'y accéder par d'autres façons que par la correction des erreurs. [...]
[...] Ainsi, il sera impossible de rectifier leurs opinions si elles sont inexistantes. Néanmoins, ces individus peuvent tout de même chercher la connaissance. Il est vrai que certains individus peuvent ne pas posséder d'opinions, car ils n'ont tout simplement pas ou peu de connaissances sur un sujet. Cela peut être le cas des individus résidant dans des pays sous-développés qui n'ont pas accès à l'éducation. S'il leur est demandé leurs avis personnels sur un sujet complexe comme les sciences, il se peut qu'ils ne sachent pas quoi répondre. [...]
[...] La connaissance peut donc être définie une fois l'opinion fausse réfutée. Elle peut une fois de plus être déterminée à partir de la correction des opinions. Enfin, Platon, un philosophe antique de la Grèce Antique, disciple de Socrate ayant vécu entre 428 et 347 av. J.-C. rédige ce qui est appelé l'Apologi&e de Socrat&e. Ce dialogue semble être un moyen utile pour démontrer cette idée de rectification des opinions. À travers ce dialogue, Platon raconte le procès de Socrate dont l'issue est sa mort. [...]
[...] Ainsi, sera analysé le fait que cette connaissance peut bien s'établir par la correction de nos opinions. Il sera également étudié le fait que les individus n'ont pas tous des jugements personnels, qu'ils ne peuvent pas, en conséquence, corriger leurs opinions, mais qu'ils peuvent tout de même chercher la connaissance. Et finalement, sera détaillée l'idée que la rectification des opinions reste limitée et que, néanmoins, il est possible que la connaissance s'instaure également à partir d'autres moyens prouvés et démontrés qui sont de l'ordre du rationnel. [...]
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