Il faut être capable d'identifier ses attentes, ses envies, le type de vie que l'on veut mener, pour connaître le bonheur. « Sans connaissance de soi, il n'y a pas de bonheur » Krishnamurti. C'est par l'expérience, et une attention envers soi que l'on constate ce qu'il nous faut, ou au contraire, ce qui nous est néfaste.
Ainsi la connaissance de soi est une condition nécessaire au bonheur : on ne peut pas rechercher le bonheur si on n'en a pas de représentation ou d'envie. Il faut déterminer l'objet de la recherche, et comme le bonheur est propre à chacun, puisque c'est une sensation, il est fondamental de formuler notre attente. Cependant ce n'est pas une condition suffisante : ce n'est pas parce que je sais ce que je veux que je l'obtiens. D'ailleurs il ne faut pas aller confondre le bonheur et le plaisir : le plaisir étant un affect positif de courte durée, qui peut venir de la satisfaction d'un désir. Mais une succession de plaisirs ne fait pas le bonheur. Au delà d'un état de joie, le bonheur implique un état d'harmonie avec le monde environnant (...)
[...] La connaissance technique. Les différents savoirs faire Pour survivre dans la société il faut savoir se rendre utile, le savoir faire est donc indispensable à la survie. Cependant, la pratique de la secrétaire, du cordonnier ou du policier, qui demande des connaissances et savoir, si elle est vitale, n'apporte pas nécessairement le bonheur. Effectivement, le bonheur est à différencier du simple confort. Si bien entendu il faut survivre pour accéder au bonheur, la connaissance technique appartient ne conditionne que la survie qui est elle même une condition nécessaire mais insuffisante. [...]
[...] La connaissance et conscience. La conscience de soi et conscience d'autrui La connaissance de soi Il faut être capable d'identifier ses attentes, ses envies, le type de vie que l'on veut mener, pour connaître le bonheur. Sans connaissance de soi, il n'y a pas de bonheur Krishnamurti. C'est par l'expérience, et une attention envers soi que l'on constate ce qu'il nous faut, ou au contraire, ce qui nous est néfaste. Ainsi la connaissance de soi est une condition nécessaire au bonheur : on ne peut pas rechercher le bonheur si on n'en a pas de représentation ou d'envie. [...]
[...] Les limites de ces sciences pour la quête du bonheur est évidente : elles sont d'abord incomplètes puisqu'elles ne répondent pas à tous les interrogations humaines. Le monde est donc loin d'être totalement à la portée de l'homme qui ne parvient pas à le saisir totalement via les sciences. De nouveau les sciences exactes ne sont conditions ni nécessaires ni suffisantes. Elles peuvent favoriser l'état de bonheur des personnes à qui ce type de vision des choses correspond ou intéresse, mais l'harmonie qu'elles offrent avec le monde est partielle. Les sciences inexactes Si elles sont inexactes, ces sciences ont l'avantage d'être humaines. [...]
[...] Effectivement, pour vivre le bonheur, encore faut il avoir conscience qu'on est dans le bonheur, sinon le vivre sans s'en apercevoir est en fait passer à côté. Ainsi reconnaître le bonheur c'est le vivre, le trouver un peu partout là où il est pour en faire une unité durable dans le temps. Sans doute ici la (re)connaissance de mon bonheur est elle une condition nécessaire à ce dernier. La conscience du bonheur : sa fin ? La prise de conscience est une prise de recul. [...]
[...] La connaissance comme désir humain. Comme on l'a vu, la connaissance, technique comme scientifique, n'est pas néfaste pour l'accès au bonheur. Cependant, elle n'est pas non plus décisive quand au succès de cette quête humaine. Effectivement, ce qui joue n'est pas tant la connaissance, ni foncièrement bonne, ni foncièrement mauvaise, mais le rapport que l'homme entretient avec elle. Il s'avère que l'homme éprouve le désir de connaître. Il se régale de découvrir le fonctionnement des choses et d'exposer ses connaissances à son entourage. [...]
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