Gravée sur le fronton de la Pythie de Delphes, la maxime « connais-toi toi-même » invite l'homme à s'observer, à se prendre comme objet d'étude, en bref à se connaître. Fruit de la sagesse de sept grands hommes, dont Socrate, cette exhortation appelle les hommes à une certaine sagesse, une véritable connaissance de soi, pour lutter contre la méconnaissance : Socrate nous rappelle d'ailleurs que « l'ignorance et l'aveuglement de soi-même font de l'homme un être dépendant et esclave des opinions d'autrui ». Par ailleurs, on oublie souvent que cette formule était suivie de « … et tu connaîtras les Dieux » ; un individu ayant une parfaite connaissance de soi serait-il dès lors l'égal des Dieux ? Dans la philosophie grecque, seul un sage pouvait tout au plus s'en rapprocher et la maxime nous trace donc le chemin d'une recherche, d'une descente dans notre intériorité pour accéder à l'essence même de notre être et à l'affirmation de notre moi.
[...] Alors qu'entend t-elle par Connais-toi toi-même ? S'agit-il d'un point de vue biologique où la connaissance de nous même passerait par la connaissance de notre corps, et où les sciences auraient réponses à tout ? Ou bien concerne-t-elle l'âme, la pensée et la conscience ? C'est précisément ici que divergent les opinions : les dualistes font de l'âme et du corps deux concepts radicalement opposés, d'autres mettent en avant la dualité corps-esprit en les unissant pour mieux les comprendre, et d'autres encore, les monistes, font de l'âme ou du corps une unique substance rejetant l'existence de l'un ou de l'autre. [...]
[...] Par ailleurs tous les philosophes ne s'accordent pas quant à la réalisation de cette condition à la recherche du moi. C'est ainsi que Kant, qui ni l'évidence d'une substantialité du sujet pensant, s'avère être un rempart au cogito cartésien. En effet selon lui, il existe des choses hors de soi et je dois pouvoir les percevoir Cette notion remet obligatoirement en cause l'idée du doute cartésien. Selon Kant, la recherche de la connaissance passe donc par le monde extérieur, car si je doute du monde extérieur, je ne peux pas avoir accès à moi-même : contrairement à Descartes, le sentiment d'exister s'obtiendrait par l'expérience de notre environnement. [...]
[...] Dissertation de philosophie : Connais-toi toi-même à quels obstacles se heurte cette exigence ? Gravée sur le fronton de la Pythie de Delphes, la maxime connais-toi toi-même invite l'homme à s'observer, à se prendre comme objet d'étude, en bref à se connaître. Fruit de la sagesse de sept grands hommes, dont Socrate, cette exhortation appelle les hommes à une certaine sagesse, une véritable connaissance de soi, pour lutter contre la méconnaissance : Socrate nous rappelle d'ailleurs que l'ignorance et l'aveuglement de soi- même font de l'homme dépendant et esclave des opinions d'autrui Par ailleurs, on oublie souvent que cette formule était suivie de et tu connaîtras les Dieux ; un individu ayant une parfaite connaissance de soi serait-il dès lors l'égal des Dieux ? [...]
[...] Cependant, cet accès à la connaissance de soi est truffé d'embûches, car s'il est possible d'en apprendre davantage sur soi, le jugement de l'autre pourrait aisément être déformé par l'amitié ou l'antipathie qu'il éprouverait à son égard. De plus l'autre ne verrait alors que le masque social que l'on porte, ou du moins une seule facette de notre personnalité, masque social déformé davantage par sa présence, la personna des Latins. Le regard extérieur nous modifierait en ce sens que nous serions capables de nous modifier nous- mêmes : l'observation entrerait dans un perpétuel cercle vicieux. C'est pourquoi une fois de plus, la subjectivité du jugement que l'on porte se heurte à notre connaissance. [...]
[...] C'est pourquoi il faut les étudier, car ils recèlent souvent les parties les plus intimes de l'être humain. Enfin, l'une des dernières manifestations de l'inconscient est la présence de troubles, de névroses et de psychoses dont l'Homme est victime. Selon Freud, la névrose est très présente dans la société, même si elle ne s'exprime pas chez tout le monde, et il attribue à la cause de ces troubles le concept de refoulement : processus se manifestant par l'intermédiaire d'une résistance Ce refoulement constitue un obstacle en ce sens qu'il est souvent difficile de faire ressurgir un événement passé fondateur du trouble auquel nous sommes victimes. [...]
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