Depuis que l'homme existe, il persiste à être en conflit avec ses congénères. Cependant, on peut également remarquer qu'il a la capacité de dialoguer, et donc la possibilité d'accéder à une relation positive avec autrui. Le conflit et l'harmonie seraient donc à la fois contradictoires et complémentaires.
Cela voudrait-il dire que le fondement de tout rapport avec autrui est ambigu ? Mais avant tout, ne peut-on pas dire que le conflit des consciences est un rapport propre à l'homme ? Cependant, le conflit est-il le seul fondement de tout rapport avec autrui ? Peut-on se dispenser d'associer le conflit et l'harmonie au fondement de tout rapport avec autrui ?
[...] En effet, on s'efforce toujours de faire mieux que l'autre, car on a un besoin fondamental qui est le désir d'être reconnu et d'être admiré. Ainsi, le conflit avec autrui, qui se manifeste facilement, est quasi inévitable. Pourtant, il est possible et recommandable de l'abroger puisqu'on ne peut pas se passer d'autrui. En effet, l'inévitable présence d'autrui nous amène à trouver un autre rapport que le conflit avec lui. L'harmonie pourrait-elle être elle aussi au fondement de tout rapport avec autrui ? [...]
[...] On peut donc en conclure que le regard d'autrui est ce que nous sentons venir de l'extérieur, ce qui nous dérange, ce que nous ne pouvons pas tirer de nous-mêmes. SARTRE pensait d'ailleurs que le regard d'autrui était notre enfer puisque celui-ci nous analyse et nous juge. De plus, regarder quelqu'un dans les yeux, c'est lire dans ses pensées, car pour SARTRE, les yeux sont le reflet de notre âme. Par la constante il réussit parfois à nous voir tels qu'on est vraiment, et à nous retirer notre masque social. [...]
[...] Le conflit est- il au fondement de tout rapport avec autrui ? Depuis que l'homme existe, il persiste à être en conflit avec ses congénères. Cependant, on peut également remarquer qu'il a la capacité de dialoguer, et donc la possibilité d'accéder à une relation positive avec autrui. Le conflit et l'harmonie seraient donc à la fois contradictoires et complémentaires. Cela voudrait-il dire que le fondement de tout rapport avec autrui est ambigu ? Mais avant tout, ne peut-on pas dire que le conflit des consciences est un rapport propre à l'homme ? [...]
[...] Ce que nous croyons à l'origine évident, nous sommes obligés d'y réfléchir à nouveau pour savoir ce qu'il nous empêche d'y croire. Ceci peut nous amener à nous démontrer à nous même que l'autre a peut-être raison. Le dialogue permet donc à l'homme de reconnaître l'existence de l'autre et de le respecter. Si le dialogue permet à l'homme d'abolir le conflit, cela ne voudrait-il pas dire que l'harmonie peut être également au fondement de tout rapport avec autrui ? Dans un premier temps, on peut constater que le raisonnement par analogie permet à l'homme d'avoir une approche immédiatement positive d'autrui. [...]
[...] Il amène aussi à modifier la définition du regard puisqu'il ne sera plus gênant, mais au contraire demandé. Celui-ci développe un aspect de sécurité, mais aussi une marque d'affection, ce qui le rend agréable. De même, l'amour oblatif apporte une parfaite harmonie puisqu'il développe le désir de donner à autrui sans pour autant attendre quelque chose en retour. Il permet à deux êtres de se compléter et d'être heureux, car il n'entretient pas le conflit. Ainsi, l'harmonie existe et est elle aussi un rapport essentiel avec autrui. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture