Si certains préfèrent ne se fier à personne, d'autres continuent à penser que cette notion demeure la clé de voûte de toute relation à autrui (...)
[...] Qu'il soit question d'amitié, d'amour ou de famille, la confiance que l'on a en ses proches permet aussi de maintenir l'équilibre psychologique. En effet, lorsqu'il n'y a pas de secret entre des individus et que l'un d'entre eux se trouve confronté à une difficulté, il trouve facilement en la personne de son confident, réconfort et conseil éclairé, la vérité étant énoncée dans son intégralité. La foi en l'autre est donc la base de la vie sociale puisqu'elle conditionne le devenir de l'homme dès qu'il prend conscience de l'existence d'autrui. [...]
[...] En conservant secrètement leurs pensées, leurs idées et les faits qu'ils estiment indicibles, les méfiants ne prennent pas le risque de voir un jour leurs confidences se retourner contre eux. La confiance dans le couple, si elle est sensée en être un fondement, est constamment remise en question. Nombreuses sont les unions entachées par l'infidélité. Les partenaires, malgré leur promesse de fidélité, doivent donc garder à l'esprit que les tentations demeurent possibles. Leur confiance en l'autre ne peut donc être que relative. Le fait de rester sur leurs gardes leur remémore constamment que rien n'est acquis. Ainsi ils s'efforceront à entretenir leur relation pour préserver leur couple. [...]
[...] Les protagonistes qui vivent une relation sincère doivent donc être en phase afin que chacun soit en mesure de donner et de recevoir. Depuis toujours, l'humain évolue en société et le groupe est nécessaire à sa survie. Il continue de nos jours à chercher le contact avec ses semblables malgré l'évolution des mentalités, faisant fi des probables conflits qu'engendre la vie sociale. Clans, familles, communauté, couple, parent à un sentiment de solitude souvent synonyme de tristesse. L'absence de confiance, qu'elle soit tournée vers soi ou vers autrui, ampute la vie sociale d'une part de vérité et de son sens premier, le partage. [...]
[...] Les retours seul de l'école, l'effacement progressif des parents lorsqu'il fait ses devoirs, ou range sa chambre, les premières sorties de l'adolescence, sont autant de stades qui aideront l'enfant à devenir adulte et responsable. Dans le cas où la relation serait dénuée de confiance, les enfants développent souvent un manque d'assurance qui les empêchera de s'épanouir. La foi du parent en son enfant est donc déterminante pour son bon développement. Toujours dès l'enfance, on se retrouve plongé dans la communauté. A l'école. Forcé de cohabiter avec ses camarades, on s'adapte et pour mieux le vivre, on se fait des amis et on le devient soi même. [...]
[...] La confiance est bien le fondement principal de la vie sociale, mais elle doit d'abord s'appliquer au moi de chacun. Ensuite, avoir confiance ne signifie pas non plus dévoiler ses pensées les plus intimes à autrui. Il faut malgré tout pour entretenir une certaine curiosité cultiver un jardin secret, tout du moins au prémices d'une relation. Cela permet d'exacerber l'envie de découverte de l'autre protagoniste qui lui aiguisera son sens de l'écoute. Ainsi aussi on juge de l'authenticité de l'autre à travers sa discrétion et sa présence. [...]
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