Les politiques jugées mauvaises pour le peuple viennent souvent de ce que ce dernier subit les erreurs de jugement de ses dirigeants dans le bien commun. Aussi se pose le problème de la confiance qu'il faut mettre (ou non) dans ceux qui prétendent gouverner la société. En effet, si je choisis un chef d'Etat sur son programme, comment puis-je avoir la garantie qu'il respectera ses promesses ? Faut-il laisser faire nos lois par des représentants ? Comment reconnaître en un chef politique des compétences que nous n'avons pas et sur lesquelles appuyer notre confiance ? (...)
[...] En ce sens, la confiance en le guide n'est pas possible à accepter totalement pour le citoyen. Le risque de la démagogie Enfin, il faut remarquer que rien ne permet de démontrer à coup sûr la bonne attention des dirigeants: s'il prétendent vouloir guider le peuple rien ne nous dit que c'est vrai. Faire confiance au dirigeant, c'est aussi s'exposer au risque d'être trahi, c'est-à-dire d'entrer dans la voie de ce qui n'est pas le bien commun, car c'est précisément sur cette confiance que s'appuie la démagogie. [...]
[...] En ce sens, la confiance dans un guide du peuple est primordiale. II MAIS UNE CONFIANCE LIMITEE Dans la reconnaissance du guide compétent Cela pose donc dans la pratique le problème de la reconnaissance des hommes assez compétents pour voir le bien que nous ne voyons pas. Même dans l'hypothèse d'un dirigeant de bonne intention, le bien commun ne nous est pas naturellement donné, aussi nécessite-t-il une recherche permanente et expose tout législateur à des erreurs de jugements dans le bien commun. [...]
[...] Faut-il faire confiance à ceux qui prétendent guider le peuple ? Nous verrons d'abord dans quelle mesure une confiance peut s'établir entre le peuple et ses dirigeants, puis quelles en sont les limites. I UNE CONFIANCE NECESSAIRE Les raisons pratiques Tout d'abord, dans la mesure où il n'est pas possible de décider chaque loi en rassemblant l'intégralité de la population, il faut des représentants qui légifèrent. Ces représentants sont une fraction du peuple à laquelle ce dernier est obligé de confier le pouvoir pour des raisons pratiques. [...]
[...] PHILOSOPHIE Faut-il faire confiance à ceux qui prétendent guider le peuple ? INTRODUCTION Les politiques jugées mauvaises pour le peuple viennent souvent de ce que ce dernier subit les erreurs de jugement de ses dirigeants dans le bien commun. Aussi se pose le problème de la confiance qu'il faut mettre (ou non) dans ceux qui prétendent gouverner la société. En effet, si je choisis un chef d'Etat sur son programme, comment puis-je avoir la garantie qu'il respectera ses promesses ? [...]
[...] En ce sens, il faut s'assurer en permanence que le dirigeant travaille au bien du peuple, et donc poser des bornes à la confiance qu'on met en lui. CONCLUSION En conclusion, nous pouvons dire qu'une confiance doit être établie envers des dirigeants pour que ceux-ci observent le bien du peuple, afin d'éviter le chaos et le conflit perpétuel des intérêts particuliers. Toutefois, pour éviter les abus, cette confiance ne saurait être absolue et aveugle, et la décision du guide doit toujours être potentiellement remise en cause. [...]
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