D'abord, avant de parler de problèmes concrets, Dany Laferrière nous a fait comprendre que certaines étapes sont immanquables si on veut réellement apporter une aide à quiconque. Bien souvent, l'urgence du problème ou encore nos émotions nous poussent à agir sans réfléchir. Il explique que l'action doit absolument précéder l'observation, ou comme il le dit lui-même, « il faut apprendre à regarder les choses avant d'entrer en contact. » (...)
[...] Savons-nous vraiment comment aider? D'abord, avant de parler de problèmes concrets, Dany Laferrière nous a fait comprendre que certaines étapes sont immanquables si on veut réellement apporter une aide à quiconque. Bien souvent, l'urgence du problème ou encore nos émotions nous poussent à agir sans réfléchir. Il explique que l'action doit absolument précéder l'observation, ou comme il le dit lui-même, il faut apprendre à regarder les choses avant d'entrer en contact. De cette façon, il faut supprimer toute subjectivité lorsqu'on désire intervenir dans une problématique, car en cas contraire on aggravera seulement le problème déjà présent. [...]
[...] Il prétend par contre que la seule chose que ce pays des Antilles a et que nous n'avons pas est l'indépendance. Ancienne colonie française, lui procurant le quart de son PNB, le peuple haïtien s'est inscrit à l'histoire en étant le premier à passer d'esclave à citoyen par lui-même. M. Laferrière explique que bien souvent, les individus exploités sont bien souvent ceux qui comprennent le mieux les acteurs d'un conflit. Ainsi, les esclavagistes pensaient tous savoir des esclaves, qui, en fait, comprenaient mieux leurs supérieurs et ont pu les tromper. [...]
[...] Par contre, son idée sur l'importance de la distance afin de régler un problème ne me semble pas toujours efficace. Il est vrai qu'en situation de conflit entre deux individus ou deux groupes, la présence d'un observateur extérieur et objectif est toujours bien utile. Cependant, je crois que dans certaines situations les personnes pouvant trouver une solution à un problème sont ceux qui vivent le problème, comme avec les pays sous- développés. En fait, c'est un des principes de bases de la coopération internationale. [...]
[...] Les émotions sont les ennemis de celui qui veut analyser et changer un phénomène indésirable. Les divers moyens qu'utilisent les sciences humaines comme la méthode scientifique, un raisonnement selon une logique rigoureuse et une connaissance approfondie du contexte et des éléments de la problématique peuvent servir à s'en assurer. Il est bien souvent très facile de tomber dans les préjugés, les intuitions et les pensées guidées par des expériences personnelles. C'est donc pour ces raisons que j'approuve totalement M. Laferrière dans l'importance de l'objectivité. [...]
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