La condition humaine

Résumé du document

La finalité de l'œuvre a une valeur d'origine. L'origine est ce qui donne au commencement d'être commencement. Les philosophes se sont tous demandé la raison du commencement de leur philosophie. L'origine est étonnement, doute et expérience de la faiblesse. C'est dans le logos que nous existons tant que nous existons.

Hannah Arendt, dans Condition de l'homme moderne, essaye de mettre en évidence qui nous sommes, nous autres modernes. Elle choisit d'établir une comparaison avec l'homme antique et elle s'aperçoit que les éléments qui nous définissent sont déjà présents chez l'homme antique. Les éléments sont justes distribués différemment. Les éléments permanents sont divisés en deux genres de vie: le premier est la "vita contemplativa" et le second est la "vita activa". La "vita contemplativa" constitue la vie théorique et donc de la contemplation. C'est la vie consacrée aux choses de la pensée et de la connaissance. La "vita activa" est la vie consacrée au pratique et qui comprend deux sous-espèces distinctes: on trouvera "l'agir" c'est-à-dire l'action ou le praxis en grec; le travail c'est-à-dire le labeur; l'œuvre ou la poïésis en grec qui correspond à la technique et à l'art. Hannah Arendt distingue le travail de l'œuvre: on peut travailler sans produire et le travail n'est là que pour reproduire les conditions de la vie.

Extraits

[...] La condition humaine La finalité de l'œuvre a une valeur d'origine. L'origine est ce qui donne au commencement d'être commencement. Les philosophes se sont tous demandé la raison du commencement de leur philosophie. L'origine est étonnement, doute et expérience de la faiblesse. C'est dans le logos que nous existons tant que nous existons. 1ère étape Dernière étape Origine inactuelle Nous allons construire une anthropologie philosophique, on va regarder l'existence au travers- de notre humanité. Hannah Arendt, dans Condition de l'homme moderne, essaye de mettre en évidence qui nous sommes, nous autres modernes. [...]

[...] La vue, selon Aristote, nous plaît pour elle-même, elle se retire derrière ce qu'elle voit pour faire apparaitre la lumière, elle est pleine du sujet et vide d'elle-même. La vue est le sens qui en un temps nous fournit une pluralité indénombrable d'informations synthétiques: James Joyce a influencé le nouveau roman au XXe siècle en écrivant Ulysse dans lequel il décrit 24 heures de la vie d'un homme; le retour à soi lui est très difficile, dénombrer ce qu'il y a sous nos yeux serait source de perdition. La vue est le sens le plus riche en informations et en connaissances. [...]

[...] Ce motif de rétention "tropes". Pascal voulait écrire une "apologie de la religion chrétienne". Le propos du sceptique est de tout réfuter sans rien poser. L'essence et l'existence ne peuvent pas être confondues, car il y a le détour de la diversité: s'il y a de la diversité, alors rien ne peut prétendre avoir pour essence d'exister. S'il se trouvait un être dont l'essence serait d'être, il serait fatalement le seul car il serait l'existence mais il n'aurait pas l'existence. [...]

[...] Dans ce texte, Ménon demande à Socrate de lui expliquer ce qu'est l'essence de la vertu et, une fois que la discussion s'est enlisée, il invite Socrate à abandonner en construisant cette aporie: "c'est la théorie selon laquelle on ne peut pas chercher ni ce que l'on connaît ni ce que l'on ne connaît pas: ce que l'on connaît parce que la connaissant, on n'a pas besoin de le chercher; ce que l'on ne connaît pas parce que l'on ne sait même pas ce que l'on doit chercher". En effet, si la vérité se présentait à nous, on ne pourrait pas la reconnaître. [...]

[...] Le loisir n'a rien à voir avec les loisirs qui sont au service du travail et qui permettent de reformer sa force de travail. Ceux-là sont la continuité du négotium, "le travail est la meilleure des polices" surtout si les gens craignent pour la sureté de leur emploi. Aristote dans la Métaphysique explique que "tous les hommes désirent naturellement savoir pour savoir". Cette proposition soutient la curiosité naturelle de l'homme. Aristote répond à cela, il nous invite à revenir à notre expérience de nous-mêmes. [...]