Concevoir une société sans travail revient à envisager une société sans individus qui travaillent au service de quelque chose ni même au service de la société. Une société est pourtant un ensemble d'individus qui échangent et qui travaillent.
C'est la réunion des hommes qui se fait autour d'une culture et découle des relations entre ces hommes. Le travail est une activité de l'homme, consciente et volontaire. Il a un but et est possible par différents moyens. Le travail permet de créer quelque chose en vue d'une fin. Il résulte des efforts de l'homme ainsi que de sa volonté. Il engendre des points positifs et des points négatifs (...)
[...] De plus, puisque le travail est naturel, humain et obligatoire à l'homme qui doit répondre à ses besoins vitaux, si on l'enlève de la société, cela revient à concevoir une société ou l'homme perd sa dignité puisqu'il est alors réduit à l'état d'animal. Cela entraîne la perte de la conscience de soi ainsi que la raison de vivre. De plus, on ne peut pas concevoir une société sans travail car le travail est la base de la société. Le travail organise la société. Aucune société n'est organisée sans travail. [...]
[...] L'homme est donc satisfait par le travail qui lui montre qu'il possède des capacités et qui lui permet de les mettre en application. Le travail est une source de satisfaction. Il permet à l'homme d'exprimer son imagination et son intelligence. C'est une source de fierté et de dignité. C'est une preuve d'intelligence. Il y a donc un rapport avec le regard des autres. Pour Hegel, le travail est toujours au service de quelque chose ou de quelqu'un. C'est une forme d'exploitation (si l'on reprend le terme marxiste). Mais ce n'est pas toujours négatif. Le travail est émancipateur. [...]
[...] Si l'on conçoit une société sans travail, la société est plus libre car elle est libérée de ses contraintes. Elle est libérée des contraintes horaires, ainsi les hommes peuvent organiser leur journée comme ils le souhaitent. Ils se sentent plus libres. Ils sont voués à leur paresse. Ils n'ont aucunes obligations comme celle de se lever pour aller travailler. Ils sont de ce fait également plus indépendants. Il n'y a plus dépendance au travail. Le travail est souvent associé à l'obligation et non à la satisfaction. [...]
[...] Mais la société sans travail est une utopie. Elle n'est pas rationnelle ni envisageable. L'homme est lié au travail par nature. Il ne peut se passer de travail. Selon Marx, le travail est l'essence de l'homme Il est proprement humain puisqu'il résulte d'une réflexion. C'est donc un critère de distinction entre l'homme et l'animal dont le travail est instinctif et semblable pour chaque espèce. Dans le capital, Marx définit le travail en disant que c'est un acte qui se passe entre l'homme et la nature. [...]
[...] Il engendre des points positifs et des points négatifs. Les questions que l'on peut se poser sont les suivantes : Qu'est-ce que le travail apporte à l'homme ? Quel est son lien avec lui ? Et donc quel est son lien avec la société qui est le regroupement des hommes ? Et enfin, sur quoi repose une société sans travail. Dans un premier temps, nous concevrons une société sans travail puis nous étudierons pourquoi une telle société est impossible à mettre en place. [...]
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