"L'homme est par nature un animal politique", a dit Aristote dans son ouvrage Les Politiques.
Mais d'après Auguste Comte, philosophe du XIXe siècle à l'origine du positivisme, il ne saurait s'entendre sur un mode de gouvernement commun et donc meilleur que les autres.
En effet, il pense que seules certaines civilisations sont plus évoluées que d'autres. L'évolution au cours du temps est toujours positive puisque certaines institutions, telle que l'esclavage, sont vues comme inhumaines aujourd'hui mais représentaient sûrement quelque chose de tout à fait légitime auparavant (...)
[...] Par la suite, Auguste Comte prend son exemple dans le sens inverse De même, en sens inverse qui montre qu'il y a des êtres qui dépendent, pour eux-mêmes autant que pour les autres d'autres êtres jugés supérieurs. L'homme vit à l'origine ceux qui n'ont pas rempli ces conditions ont besoin d'être tenus en tutelle dans la liberté dite naturelle. Dans le Contrat social, Rousseau définit cette liberté comme un droit illimité sur tout ce qu'on peut atteindre et qui n'a pour bornes que les forces de l'individu. [...]
[...] En conclusion, Comte pense que trouver un mode de gouvernement politique convenant à tous est chose impossible. Il est vrai qu'il est très difficile de se mettre d'accord sur un seul et même gouvernement politique pour tous les êtres humains car chacun ayant son histoire, sa culture et sa religion, il y aura au final une multitude d'avis possible sur la question. Il s'agit donc d'un projet d'une grande ampleur. Ne perdons surtout pas de vue qu'à l'époque où Auguste Comte a écrit ce texte, personne n'aurait imaginé que l'homme ferait la séparation entre le pouvoir et la religion. [...]
[...] D'après l'auteur Il n'y a donc pas [ ] de régime politique absolument préférable à tous les autres l'homme est un être qui, dès l'origine, ignore la définition de la perfection. De cette manière, il serait difficile pour lui de créer un régime politique où tout le monde serait satisfait en prenant compte du fait que, dans un état, il y a une immense diversité d'avis différents. Mais certains êtres il y a seulement des états de civilisation plus perfectionnés les uns s'adaptent à leur milieu de vie et évoluent plus rapidement que d'autres, qui restent à l'état primitif. [...]
[...] Asie, juin 1997, Série Littéraire - Auguste Comte L'homme est par nature un animal politique, a dit Aristote dans son ouvrage Les Politiques. Mais d'après Auguste Comte, philosophe du XIXe siècle à l'origine du positivisme, il ne saurait s'entendre sur un mode de gouvernement commun et donc meilleur que les autres. En effet, il pense que seules certaines civilisations sont plus évoluées que d'autres. L'évolution au cours du temps est toujours positive puisque certaines institutions, telle que l'esclavage, sont vues comme inhumaines aujourd'hui mais représentaient sûrement quelque chose de tout à fait légitime auparavant. [...]
[...] A l'origine, c'est un procédé qui permettait de choisir au hasard des personnes pour occuper les hautes fonctions de la cité. Ainsi, il n'y a aucun critère de naissance et chacun a une chance égale d'être choisi Pour ce qui est de la question de l'esclavage Ainsi, par exemple [ ] le développement général de la civilisation il s'agit d'une notion dont l'origine est indéterminée dans le temps. Nous avons bien du mal à imaginer que nos ancêtres approuvaient cela une très belle institution à son origine Mais c'est à l'époque où l'esclavage était important que Montesquieu, dans son ouvrage De l'esprit des lois, critique de manière ironique l'esclavage des noirs. [...]
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