Héritier du Musée Ethnographique du Trocadéro, fondé en 1878 et rattaché au Muséum d'Histoire Naturelle en 1928, le Musée de l'Homme a été créé à l'occasion de l'Exposition universelle de 1937 et installé dans l'aile orientale du palais de Chaillot qui fut édifié à la même occasion.
Le musée proprement dit a été créé par Paul Rivet, qui avait installé dans le bâtiment les collections du Musée Ethnographique du Trocadéro et les collections d'anthropologie physique et de préhistoire du Muséum d'Histoire Naturelle, jusque là conservées au Jardin des Plantes. Le musée s'est également constitué à partir des collections des cabinets de curiosités et du Cabinet royal, rassemblées dès le XVIe siècle ainsi que des dons ou dépôts de collectionneurs et de voyageurs.
Il réunissait ainsi dans le même lieu l'ensemble des collections consacrées à l'espèce humaine. De plus, Rivet y installa également l'Institut d'Ethnologie, fondé en 1925 par Marcel Mauss et Lucien Lévy-Bruhl, ainsi qu'un laboratoire d'anthropologie, ethnologie et préhistoire, et une importante bibliothèque (...)
[...] En effet, lors de sa création au moment de l'exposition universelle, l'objectif des Hommes était de mieux comprendre, d'en savoir plus sur l'espèce humaine. A la fois connaitre l'évolution préhistorique de l'Homme, de comprendre d'un point de vue anthropologique ce qui fait son unité et sa diversité et pour finir, apprendre d'une manière ethnologique, la socialisation et la culturalisation de l'Homme. Bien qu'aujourd'hui le musée de l'Homme se trouve dépourvu de quelques 3000 pièces déplacées au Quai Branly, il accueille toujours de nombreux chercheurs au sein de son centre d'acquisition et de diffusion de l'information scientifique et technique ainsi que de nombreux visiteurs de par son emplacement et la richesse encore entière de ses expositions permanentes. [...]
[...] L'exposition aborde différents thèmes : Hommes fantasmés, Hommes des origines, Hommes pluriels, humanité singulière, l'homidé le singe et nous, et la nature de l'Homme. C'est en quelque sorte, la visite des réserves du musée et la découverte d'un sujet inépuisable : l'Homme lui-même ; c'est l'histoire de la découverte de la vérité sur ce qu'il a été et ce qu'il est jusqu'à son code génétique. Cette exposition se compose de quatre parties : Hommes fantasmés, Hommes imaginaires Cette partie introduit l'Homme par son imagination. [...]
[...] La visite se poursuit par la découverte de la palette des différentes couleurs de peau, d'yeux, et de cheveux. Ainsi que les différentes empreintes et tailles selon les pays auquel le visiteurs peut se comparer. Cela permet de se rendre compte que certaines caractéristiques différent selon le lieu de vie ou de la population ou bien de chaque individus. Par exemple, la plus petite taille est celle de la population pygmée alors que la plus grande caractérise la population suédoise. La couleur d'yeux est quant à elle héréditaire est n'a pas de rapport directe avec les continents. [...]
[...] En effet, cette exposition retrace l'incroyable épopée de l'Homme. Elle présente la chaine évolutive du premier hominidé il y a 4 millions d'années à l'Homme d'aujourd'hui, des temps moderne. Commençant par la mise en scène de l'évolution de l'Homme dont l'homo erectus en haut à gauche qui est un primate tout comme le lémurien, le chimpanzé et le gorille. C La visite se poursuit par la présentation du squelette de Lucie, le plus vieil australopithèque découvert à ce jour, situé à environ 3,2 millions d'années ; En avançant nous découvrons l'évolution de l'Homme au travers des cranes retrouvés datant de différentes époques. [...]
[...] Par exemple l'Europe est le continent où la natalité est la plus faible à la différence de l'Afrique où elle est la plus forte. Enfin l'exposition s'arête sur la mort 140000 personnes meurent 50000 personnes meurent d'infections 35000 de maladies cardiovasculaires de cancer de mort violente Chaque jour. Pour finir, des centaines de témoignages de Femmes du monde entiers sont affichés à la sortie de l'exposition. Chacune explique quelle vie a-t-elle choisi, d'avoir ou non des enfants, de favoriser le travail ou tous simplement imposée. III. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture