Théorie vitaliste, spécificité du vivant, composants physico-chimiques de la matière, Crick, J. D. Watson, lois physiques, animisme, finalisme, Spinoza, La Mettrie, métaphysique du vivant, Claude Bernard, Lamarck, Darwin, Bichat
La découverte, en 1953, de la structure en double hélice de la molécule d'ADN par F. Crick et J. D. Watson a permis de comprendre les mécanismes fondamentaux de la transmission de l'information génétique. Les progrès enregistrés en biologie ont permis d'accroître la connaissance des composants du vivant, mais il n'existe toujours pas une théorie unifiée du vivant. Toute tentative de définition du vivant s'avère problématique, voire contradictoire.
[...] Même la pensée serait une part du mécanisme au corps humain (L'Homme-Machine, 1748). C. Le vitalisme comme critique et dépassement du mécanisme Une force formatrice Cette originalité des organismes a longtemps fait croire à la spécificité absolue du vivant : il serait comme un « empire dans un empire », une partie de la nature soustraite à l'ordre général du monde. On ne peut pas imaginer un vivant régi par des lois physiques ordinaires alors qu'il peut créer des formes nouvelles et se régénérer. [...]
[...] Toutes les découvertes scientifiques sur le vivant peuvent avoir des répercussions profondes sur notre manière de concevoir la vie humaine. L'explication de l'évolution de la vie par le principe de la sélection naturelle et les découvertes des lois de la génétique vont réhabiliter durablement le modèle mécaniste du vivant en biologie. III. Les paradoxes d'une connaissance scientifique sur le vivant A. Le mécanisme et le vitalisme : deux modèles explicatifs du vivant insuffisants Confrontation mécanisme/vitalisme sans que l'un ou l'autre ne puisse prendre définitivement le dessus sur l'autre. [...]
[...] - L'observation risque de troubler le phénomène observé = objectivité réduite La difficulté d'une connaissance expérimentale sur le vivant tient au fait qu'il est une totalité organique individuelle où toutes les parties interagissent entre elles simultanément. - Il existe alors un risque de modifier le fonctionnement de l'organisme en isolant un phénomène d'un être vivant. - Étudier un organisme ne signifie pas que tous les autres organismes d'une même espèce auront la même identité. - De plus, selon les différents stades d'évolution de l'organisme vivant, celui-ci ne possède pas les mêmes potentialités et ne réagit pas de la même façon aux expérimentations. [...]
[...] Le vitalisme est une métaphysique du vivant. Le vitalisme est une théorie : le vivant est animé d'une énergie propre et manifeste une force spécifique qui tend à maintenir en vie. Origine dans la théorie aristotélicienne de l'âme. Pour le médecin français Xavier Bichat, la « Vie » est ce qui s'oppose à la mort. « La vie, c'est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort ». Recherches physiologiques sur la vie et la mort, Bichat II. La biologie comme connaissance scientifique du vivant A. [...]
[...] Si le biologiste veut connaître les conditions exactes des manifestations vitales chez les êtres vivants, il doit aller les chercher dans le milieu organique interne. Le biologiste est bien obligé de disséquer non seulement sur le mort, mais aussi sur le vif. « Pour apprendre comment l'homme et les animaux vivent, il est indispensable d'en voir mourir un grand nombre, parce que les mécanismes de la vie ne peuvent se dévoiler et se prouver que par la connaissance des mécanismes de la mort » (Cl. [...]
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