Dissertation de Philosophie s'interrogeant sur la possibilité, pour l'homme, de se mettre à la place des autres.
[...] On ne peut se mettre à la place de rien du tout, si on le nie comme Homme, c'est qu'autrui est insignifiant à nos yeux. De plus, il est concevable, d'après Freud, que l'Homme subisse dans ses comportements l'influence de son inconscient. En effet, il dit que l'Homme est vécu par des forces inconnues et impossibles à maîtriser ! Cet inconscient nous appartient, il est en nous et pourtant il échappe à notre conscience. Il paraît donc impossible de se mettre à la place de quelqu'un qui agit en partie à cause d'un mécanisme psychique que lui même ne maîtrise pas. [...]
[...] Avec de dernier, en tant que semblable, il semble possible de pouvoir se mettre l'un à la place e l'autre pour se comprendre. [cf ma dissertation sur Choisit-on d'être celui qu'on est] En effet, pour comprendre, il faut avoir des connaissances. Or, si nos vies présentent des similitudes et que nous avons eu les mêmes genres de problèmes dans notre vie, nous avons ressenti ces douleurs, ces peines morales. Il y a donc un côté empirique puisque nous savons que l'expérience et donc la sensation sont à la base de la connaissance. [...]
[...] On peut penser qu'ils savent alors se mettre à sa place. Mais ne retrouvons nous pas ici la fameuse dictature du on de Heidegger ? En effet, finalement, les Hommes fabriquent leurs réactions ensemble, en commun. Il y a nivellement des comportements par désir de se ressembler, les humains créent une norme moyenne commune, alors on subit une neutralisation sociale qui fait qu'avant d'être nous-mêmes, nous sommes des êtres en commun. Il y a donc une véritable destruction de l'individualité et la conséquence est que cela brouille les frontières du moi Ce que je crois ressentir, et qui semble commun à tous ne serait qu'une aliénation, c'est à dire une perte de la maîtrise de mes actions et de mes biens. [...]
[...] Ainsi, on remarque l'importance et le danger du langage. Par exemple, un trichotillomane, c'est à dire une personne atteinte d'un trouble du comportement consistant à s'arracher irrésistiblement et sous la pulsion ses cheveux uns par uns, sera qualifié de fou par les autres. Etant basé sur l'inconscient du sujet, ce trouble obsessionnel du comportement ou maladie reste très difficilement explicitable. Personne, à part les autres trichotillomanes ayant connaissance de ses sensations, ne comprendront pourquoi ces personnes s'arrachent avec plaisir et besoin les cheveux, tout en se haïssant de l'intérieur de le faire. [...]
[...] Il énonce ce dont chacun fait l'expérience et qui peut-être compris par tous. Le mot, comme l'écrit Bergson, est commun à tous les êtres qui l'emploient, il est impersonnel. Le langage peut donc dire le général et le particulier, mais il est incapable d'exprimer le singulier. Pourtant, quand nous allons chez le psychologue, c'est souvent à cause de ces sentiments très personnels et donc ineffables. Or, le psychologue semble toujours nous comprendre, et cela fait du bien. A quoi cela est-il dû ? [...]
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