Karl Marx, quant à lui, pense que « le domaine de la liberté commence là ou s'arrête le travail déterminé par nécessité ». Il pose donc une nouvelle contrainte à la liberté, celle du travail comme nécessité pour vivre qui passe avant la liberté pure et simple. Autrement dit l'Homme a beau être libre, il est nécessaire pour lui de travailler avant toute chose.
Nous étudierons la complémentarité entre liberté et contraintes, tout d'abord nous reviendrons sur le fait que des contraintes collectives permettent une liberté individuelle, puis nous verrons les contraintes liées au travail mais permettant la liberté et pour finir nous découvrirons pourquoi la liberté est une illusion (...)
[...] Nous avons donc ajouté au fait que les lois permettent la liberté collective, le fait que le travail permet également la liberté, ces contraintes sont donc complémentaires de la liberté mais également paradoxale au principe de liberté. Ce paradoxe nous fournit donc l'illusion de la liberté. III. L'illusion de liberté Chaque Homme dans la société actuelle se sent globalement libre, il peut s'exprimer et penser librement, vouer un culte librement ou encore se déplacer librement. Pourtant la nature et la société font que toute cette liberté dont nous sommes dotés reste très restreinte et n'est en partie qu'une illusion. [...]
[...] Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. Depuis donc un certain temps on est conscient que la liberté n'est pas totale, puisque si elle l'était, elle ne serait pas collective, c'est ce que l'Histoire a permis d'accomplir et continue tous les jours de satisfaire en promulguant sans cesse de nouvelles contraintes appelées lois permettant la fixation de ces bornes et incitant à l'ordre de la société. Les philosophes des lumières ont mis en place un mouvement visant à une révolution sociale et une nouvelle manière de penser ce qui a permis d'appliquer les libertés de chaque être, ils considéraient, entre autre, la liberté comme un droit naturel qu'il était nécessaire de respecter. [...]
[...] En effet, nous vivons dans une société de consommation ayant instauré de nombreuses règles et contraintes fictives que la plupart des citoyens suivent à la lettre pour se fondre dans la masse. Et tout cela nous donne le sentiment d'être libre puisque nous choisissons de nous comporter de telle ou telle façon, de porter tel ou tel vêtement ou de parler de telle ou telle manière. Pourtant avec du recul on peut bien voir que cette forme de liberté est plutôt contraignante puisque l'on suit des règles et codes dictés par l'ordre social et non par la loi plutôt que de choisir par nous même notre façon de vivre. [...]
[...] On comprend donc par cela, que depuis cette date, plus aucun Homme en France n'est soumis à quelle contrainte que ce soient qui l'empêcherait de jouir de sa liberté. On agit tous librement et avons acquis, en particulier depuis 1789 un certain nombre de liberté (de s'exprimer, de penser, de culte ) mais surtout un ensemble de droits. Cet ensemble de droits suppose, à l'inverse, des obligations et surtout le respect de nombreuses lois, lois écrites en réalité pour la protection de la liberté de chacun. [...]
[...] Nous trouvons donc en cela un nouveau paradoxe issu de la liberté, une nouvelle contrainte complémentaire au fait d'être libre. Ici la contrainte n'est plus la loi mais le travail, rendu indispensable par la société d'échange dans laquelle nous vivions depuis de nombreux siècles. Nous pouvons en revanche ajouter une nuance à ce concept de travailler pour répondre à nos besoins élémentaires. En effet, nous avons toujours le choix du travail, du secteur d'activité vers lequel on s'oriente et comme finalité, la richesse qui sera attribuer à ce travail rendu. [...]
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