Peut-on concevoir la compétition comme une nécessité dans la société de nos jours ?

Résumé du document

Sans concevoir parfois que l'échec est possible, l'être humain entre en compétition avec lui-même, contre les autres, pour améliorer ses conditions de vie ou réaliser un rêve. Entre fantasme et projet réaliste, le combat que l'homme mène parfois l'éloigne du droit chemin, du savoir vivre et du savoir faire que la vie en collectivité préconise. La compétition, le moteur de toute société de consommation est inhérente à la vie du plus bas âge aux derniers instants de l'existence. L'homme sans cesse lutte par volonté ou par dépit et ce combat qu'il soit volontaire ou involontaire, est source d'ambition, de motivation dont la seule visée est de progresser, d'être reconnu socialement.

Extraits

[...] La compétition si elle est réfléchie est par nature le moteur essentiel pour toutes les sociétés. Pour combler les manques et améliorer notre vie, nous devons toujours mener un combat. Elle est bénéfique lorsqu'elle est politiquement correct a contrario lorsque nous l'utilisons en commettant des abus elle freine l'évolution et opère à peu de choses près un retour à la vie primitive où la loi du plus fort surpasse tous les dogmes préétablis. La compétition fragilise l'humanité, l'idée de mérite, de solidarité. [...]

[...] Dissertation de culture générale type concours Sujet: Peut-on concevoir la compétition comme une nécessité dans la société de nos jours? Bibliographie: Dictionnaire Larousse L'utopie de l'école sans compétition par Francis Higgins aux éditions Le soleil Problématique: A partir du moment où elle est inhérente à la vie comment peut-elle être un frein à la vie en collectivité? Plan: La compétition est source de progrès par nature: l'omniprésence de la compétition déclinée sous toutes ses formes dans tous les domaines elle crée une concurrence utile à une société de consommation elle permet à chacun de se dépasser, de se révéler II) La compétition est par défaut source de dérives inconcevables pour soi-même et pour les autres un combat contre les autres ou la victoire du vice la compétition crée un réseau d'éternels insatisfaits elle rend l'homme inhumain Dissertation: Sans concevoir parfois que l'échec est possible, l'être humain entre en compétition avec lui-même, contre les autres, pour améliorer ses conditions de vie ou réaliser un rêve. [...]

[...] La victoire donne des droits à celui qui la remporte mais rien n'est donné à celui qui échoue. Les journalistes, critiques font souvent l'éloge de ceux qui gagnent et accentuent le sentiment d'échec pour ceux qui vivent une défaite. Dans la société rien n'est fait pour les perdants comme si d'ailleurs ils n'avaient pas leur place. C'est à partir de là que la compétition peut être un danger au sein d'une collectivité. Source de tensions pour tous, elle ne peut pas perdre sa perspective déshumanisatrice. Même si certains l'interprètent autrement. [...]

[...] Dans le sport, les concours, compétitions et remises de trophées, médailles permettent d'attribuer une classification des concurrents à vaincre voir éliminer. Toutes ces notes et classifications permettent de montrer à l'homme que rien n'est acquis, pas même la première place. La compétition dans la société actuelle est cultivée, du concours littéraire à l'élection présidentielle, du défilé de mode à l'entretien d'embauche, tout le monde est un jour concerné par une compétition. Grâce à cela, l'homme peut se dépasser, il peut aller au-delà de ses limites. [...]

[...] La compétition peut parfois remette en cause le prestige acquis. Bernard Loiseau, chef cuisinier français, se donne la mort après avoir perdu une étoile au guide Michelin. Nombreux sont les élèves qui vivent un échec scolaire. Certains salariés capitulent et doivent combattre un état dépressif après avoir combattu tout au long de leur carrière une compétition encline à une pression importante. Alors elle crée un réseau d'éternels insatisfaits mais aussi elle est un fléau dans le monde actuel. La loi du plus fort régit alors les hommes dans un monde où la faiblesse n'a plus sa place. [...]