Épicurisme :
Épicure (-341 ; -270), fondateur de l'école du Jardin, en réaction aux deux principaux systèmes alors en vigueur (celui de Platon, enseigné à l'Académie, et celui d'Aristote, enseigné au Lycée) car jugés trop abstraits et trop éloignés des soucis des hommes.
Stoïcisme :
Zénon de Cittium (-332 ; -262), fondateur de l'école du Portique (Stoa en grec), à la fin du
IVème siècle avant notre ère (...)
[...] 1 Comparaison entre la philosophie épicurienne et de la philosophie stoïcienne I. Les fondateurs grecs Épicurisme : Épicure [341- 270], fondateur de l'école du Jardin, en réaction aux deux principaux systèmes alors en vigueur (celui de Platon, enseigné à l'Académie, et celui d'Aristote, enseigné au Lycée) car jugés trop abstraits et trop éloignés des soucis des hommes. Stoïcisme : Zénon de Cittium [332-262], fondateur de l'école du Portique (Stoa en grec), à la fin du IVème siècle avant notre ère II. [...]
[...] Philosophie ensuite méprisée par les religions monothéistes. Plus tard, influence sur les Humanistes (Rabelais, Montaigne, puis sur les philosophes des Lumières notamment (cf. jardin final de Candide). Stoïcisme : succès auprès des élites intellectuelles et politiques (Pompée et Cicéron) parce qu'il exalte les valeurs romaines traditionnelles. Influence sur le christianisme, puis à la Renaissance (Montaigne notamment, qui se sert aussi bien dans l'épicurisme que dans le stoïcisme). Corneille, au XVIIème siècle, y trouve la grandeur de ses héros. XIII. Dévoiement de cette philosophie Épicurisme : tranquillité de l'otium sous Auguste, satisfactions immédiates, confort individuel (différent des plaisirs naturels et nécessaires). [...]
[...] Stoïcisme : l'homme est une partie de cet ordre divin ; l'âme humaine est une parcelle du feu divin, du principe unique qui ordonne l'univers V. Ce qui régit la nature Épicurisme : hasard ; donc philosophie qui s'élève contre la superstition et les interprétations surnaturelles et religieuses de la nature. Stoïcisme : principe unique, destin, providence divine. VI. Les dieux Épicurisme : parfaits et éternels, ils habitent un monde séparé du nôtre et ne se soucient pas des hommes. Selon les épicuriens, la mythologie nous aveugle en nous les présentant redoutables alors qu'ils sont un modèle vers lequel le sage doit tendre. [...]
[...] Le mal suprême Épicurisme : la douleur. Stoïcisme : les passions, qui conduisent au vice XI. L'attitude idéale Épicurisme : ataraxie absence de peine et de trouble). Stoïcisme : apathie impassibilité par-delà toutes les infortunes et absence de passions) et pratique de la méditation. XII. Le rapport à la douleur Épicurisme : il faut fuir la douleur. Stoïcisme : il faut accepter la douleur. XIII. Conséquence pratique Épicurisme : vivre selon la nature = pas d'excès de plaisir, maîtrise de ses désirs. [...]
[...] Conséquence politique place dans la cité) Épicurisme : Pour vivre heureux, vivons cachés = distance, retrait ; otium cultivé, philosophie contemplative ; pas un repli frileux et égoïste, mais retrait d'un monde dominé par la folie des hommes. Stoïcisme : participation à la vie de la cité (cf. Sénèque, Marc-Aurèle), philosophie active XVI. Accueil réservé à cette philosophie Épicurisme : dans un premier temps (sous la République), méfiance car apolitisme et mépris de la gloire perçus comme une insulte au mos majorum + récusation de l'intervention des dieux qui ruine le fondement religieux de la cité (en -173, deux philosophes épicuriens sont ainsi chassés de Rome). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture