L'Histoire ne pourrait être réduite à l'étude des faits matériels, en effet l'existence des faits matériels, des institutions proviennent de la mise en acte et de la réalisation des pensées et des intentions intérieures de l'Homme. Ainsi Fustel de Coulanges écrit que « L'Histoire n'étudie pas seulement les faits matériels et les institutions ; son véritable sujet d'étude est l'âme humaine ».
Tout le problème est alors de savoir quel doit être l'objet de l'Histoire, pour Fustel de Coulanges il s'agit non seulement de la réalité concrète ou de la structure de la société mais aussi et surtout tout ce qui est établit par l'Homme, tout ce qui est le fruit de sa pensée. Ainsi, l'enjeu est bien de comprendre l'Histoire en privilégiant l'âme humaine, étudier les mouvements intérieurs de l'Homme, ses motivations, ses réactions. On peut donc penser l'Histoire en proposant une réflexion générale par rapport à l'Homme lui-même. Ainsi "Horace" de Corneille nous offre une représentation de l'Histoire grâce au théâtre, à l'illusion théâtrale, où il peint deux morales qui s'opposent. Cette différence morale montre à quel point les pensées de l'Homme influent sur ses actes. Les "Mémoires d'Outre Tombe" de Chateaubriand nous offre une vision de l'Histoire à travers un point de vue personnel de l'auteur. L'auteur à travers la réécriture de l'Histoire écrit son autobiographie. Marx dans "Le 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte" nous donne une étude orientée de l'Histoire par rapport à un projet personnel, et ce sous forme de chronique, il analyse les faits pour servir ses intentions polémiques. Ainsi à travers ces trois genres différents on ne peut penser l'Histoire de la même façon.
[...] Commentez la phrase suivante: L'Histoire n'étudie pas seulement les faits matériels et les institutions ; son véritable objet d'étude est l'âme humaine (Fustel de Coulanges) Introduction L'Histoire ne pourrait être réduite à l'étude des faits matériels, en effet l'existence des faits matériaux, des institutions proviennent de la mise en acte et de la réalisation des pensées et des intentions intérieures de l'Homme. Ainsi Fustel de Coulanges écrit que L'Histoire n'étudie pas seulement les faits matériels et les institutions ; son véritable sujet d'étude est l'âme humaine Tout le problème est alors de savoir quel doit être l'objet de l'Histoire, pour Fustel de Coulanges il s'agit non seulement de la réalité concrète ou de la structure de la société mais aussi et surtout tout ce qui est établit par l'Homme, tout ce qui est le fruit de sa pensée. [...]
[...] Ainsi les auteurs, en prenant une distance spatiale ou temporelle par rapport aux événements, ordonnent les événements politiques et sociaux en les mettant à distance par rapport à l'écriture. De ce fait, chaque œuvre invite à penser une réflexion sur le temps, le rapport entre le passé et le présent, tout comme le rapport entre le passé et le futur. De plus, dans les œuvres de Corneille, Chateaubriand et Marx on note l'art de donner un sens à la vie humaine. [...]
[...] Ici, il montre comment les événements politiques français influencent les politiques étrangères. Marx quant à lui, nous nous explique comment la Révolution du peuple a été confisquée par la bourgeoisie, comment la Révolution a été volée au peuple, ici Marx étudie l'évolution d'un événement politique sur une période plutôt courte. En ce sens, l'Histoire serait aussi l'étude des institutions et de leur évolution. Néanmoins, Fustel de Coulanges essaie de montrer que ce qui est essentiel dans l'étude des faits historiques est avant tout l'étude de l'âme humaine. [...]
[...] En effet, l'étude de l'Histoire est aussi basée sur des citations précises pensées par des actions menées par les hommes, des hommes héroïques. Corneille dans son œuvre nous donne une représentation de l'homme héroïque. Prenons l'exemple d'Horace qui renonce à une partie de lui-même, en l'occurrence à sa famille, au nom de certaines valeurs qui sont celles du courage, de l'héroïsme et de la gloire. Dans Les Mémoires d'Outre Tombe de Chateaubriand on a une galerie de portraits des acteurs de la Révolution comme Danton ou encore Robespierre, ainsi on peut parler de l'Histoire comme musée des actions humaines De même, il évoque le peuple qui vient se sacrifier au nom des valeurs royalistes, ainsi l'Histoire est aussi faite par les hommes dont le nom ne restera pas. [...]
[...] Chateaubriand, à travers sa réécriture de l'Histoire invente une forme d'écriture, en effet à travers le genre de l'autobiographie il pense l'Histoire à travers un vécu personnel des événements. En ce sens, il se défait souvent de la vérité et nous livre son ressenti personnel. Enfin, Marx nous offre sa vision de l'Histoire à travers le genre particulier du pamphlet, ainsi il réécrit l'Histoire à travers une ironie critique. Ainsi, Marx pense les événements et nous les livre avec une intention polémique. [...]
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