Commentaire entièrement rédigé d'un texte d'Hegel extrait de Phénoménologie de l'esprit.
[...] Chaque personne a sa propre croyance donc l'opinion est variable selon les individus (et les opinions dominantes sont reçues par une autorité extérieure ce qui nous amène à citer Spinoza qui appelle cela la connaissance par ouïe-dire et c'est ce qui leur permet d'avoir leur propre personnalité, d'être une personne unique de se distinguer par rapport aux autres. En fait, pour le sens commun, la philosophie est innée, c'est une impulsion et chacun a sa propre vérité. Le sentiment est nécessaire car si tout le monde a la même vérité, tout le monde serait semblable. [...]
[...] PHILISOPHIE COMMENTAIRE DE TEXTE Texte extrait de Phénoménologie de l'Esprit, HEGEL Il paraît particulièrement nécessaire de faire de nouveau de la philosophie une affaire sérieuse. Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les techniques, prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner de la peine et sans faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer. Si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, de nos jours domine le préjugé selon lequel chacun sait immédiatement philosopher et apprécier la philosophie puisqu'il possède l'unité de mesure nécessaire dans la raison naturelle comme si chacun ne possédait pas aussi dans son pied la mesure d'un soulier. [...]
[...] Et donc, en partant de cela, Hegel critique le préjugé (opinion préconçue, jugement porté par avance) selon lequel chacun sait immédiatement philosopher et apprécier la philosophie puisqu'il possède l'unité de mesure nécessaire dans sa raison naturelle c'est-à-dire que la raison pour laquelle un individu peut immédiatement (c'est-à-dire dans intermédiaires) philosopher (c'est penser par soi-même, c'est-à-dire librement, penser en étant déterminé par la raison) serait que celui-ci possède la raison naturelle (faculté de distinguer le vrai du faux, en tant qu'elle est possédée par tous et permet à chacun d'affirmer sans effort ni approfondissement véritable). D'ailleurs, comment un individu pourrait-il philosopher c'est-à-dire penser en étant déterminé par la raison (ce qui s'oppose à l'intuition) immédiatement, impulsivement, et donc sans penser ? C'est précisément confondre liberté et spontanéité. C'est ce que Hegel critique : la philosophie ne peut se faire sans effort, pour pouvoir parler de philosophie, il faut l'avoir appris, la comprendre, l'avoir étudié. [...]
[...] Donc en fait, Hegel considère que le sentiment est subjectif. Pour conclure, ce texte est surtout une critique du sens commun envers la philosophie. Ce texte oppose la raison (faculté propre à l'homme par laquelle il peut penser et c'est ce qui l'oppose à l'intuition, au sentiment, ce qui le ramène à la réalité) au sentiment. Pour Hegel, la vraie connaissance philosophique n'est pas un savoir immédiat, mais une connaissance réfléchie c'est-à-dire un savoir intellectuel. Comment le sens commun voit-il ou comprend-il la philosophie ? [...]
[...] Donc nous avons vu que, dans ce texte, Hegel critique dans la philosophie du sens commun non seulement l'absence d'effort mais aussi l'appel au sentiment et à l'intuition. Car la thèse de Hegel est que la philosophie est une connaissance réfléchie c'est-à-dire un savoir intellectuel (et non un savoir immédiat). Nous serions tenter de confirmer la thèse de l'auteur, mais il ne faut pas oublier que le sentiment tient une place importante dans la vie humaine, il permet à un individu de se distinguer par rapport aux autres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture