Beau, arts, jugement, subjectivité, liberté, critères du Beau, Hippias, Platon, beau formel, utilité, Dieu des grecs, Apollon, musical, architectural, poétique et pictural, quatre murs d'Hippias, Kant, Critique de la faculté de juger, objectivité, neutralité d'opinion, vérité universelle, univers utopique, sensation agréable, dématérialisation
L'oeuvre d'art est le fait de l'artiste ou de l'artisan. Elle peut être jugée, appréciée, voire validée ou réfutée par le sujet. Un raisonnement tout à fait subjectif découle donc de l'appréciation d'un tel objet. Mais, y a-t-il des outils pouvant guider notre jugement de l'oeuvre d'art ? Et, est-il juste de juger ? Surtout, l'oeuvre d'art est le résultat d'une volonté de montrer le beau, selon l'artiste. Cependant, qu'est-ce que l'oeuvre d'art ? Ainsi, le couple artiste/sujet qui apprécie est créé grâce à l'oeuvre d'art. Mais finalement, comment le sujet peut-il juger d'une oeuvre d'art ?
[...] Une œuvre d'art n'est pas réalisée au hasard. Elle doit, en effet, intriguer le sujet pour qu'il puisse y porter un jugement plus ou moins favorable, permettant d'augmenter l'attention générale sur elle-même. Alors, l'utilité de la création est de transmettre une vision du beau au sujet qui apprécie. La finalité de l'œuvre d'art est de créer un univers utopique pour émerveiller, enchanter le sujet. Finalement, l'acte de produire une œuvre d'art est en lui-même une beauté fonctionnelle, car, elle est utile pour l'appréciation du beau de l'humanité. [...]
[...] L'expression du jugement de la beauté d'une œuvre d'art est donc parfois préférable à éviter, même si la possibilité de juger est présente à chaque instant. La retenue du sujet peut donc intervenir lors du jugement de l'œuvre. Par conséquent, un jugement de la beauté imposé à l'humanité mènerait vers une certaine uniformisation des esprits, formatant l'homme à l'idée d'astreinte du beau. Ou alors, juger sans arrêt rendrait l'homme comme machine à appréciations perpétuelles sans acceptation d'une forme de vérité universelle du beau. [...]
[...] De plus, l'enchaînement de la réalisation d'œuvres d'art est une dématérialisation progressive de l'objet, comme pour que l'objet de l'art et notre intelligence immatérielle ne fassent qu'un ; c'est le cas actuel des œuvres d'art numériques. En définitive, de nombreux outils sont à notre disposition pour juger d'une œuvre d'art. Nous sommes ainsi libres de juger convenablement ou non : Cela ne tient qu'à la collectivité humaine établie. L'expression est notre, la perception est leur. Donc, l'esprit subjectif d'un tel débat restera maître de son raisonnement. [...]
[...] Ceci implique alors une démarche subjective de la part du sujet. Il doit avoir un avis sur l'œuvre, afin de juger de sa beauté. La beauté, multiple soit-elle, fait régner tout un raisonnement subjectif quant à l'appréciation de l'œuvre. Le fait d'émettre des opinions, de communiquer avec autrui permet de mettre en commun des visions subjectives, dans le but d'enrichir sa propre vision de l'œuvre d'art. C'est ainsi qu'on est plus à même de l'apprécier dans sa globalité. En fait, la beauté la plus exprimée et ressentie par l'homme est celle de la forme. [...]
[...] Ou bien est-il préférable de laisser le sujet juge de l'œuvre d'art, sans référentiel du beau ? La liberté dans le jugement de l'art Ensuite, chacun est libre de juger, d'apprécier une œuvre d'art. Ce qui signifie que le jugement n'est qu'avis subjectif du sujet sur l'œuvre. Au sujet de la liberté de juger, Kant a écrit en 1791 : Critique de la faculté de juger, qui met en valeur les différentes manières de juger l'œuvre d'art, pour aboutir à une conclusion unique propre à chaque être humain. [...]
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